Considérée comme la première auteure-compositrice-interprète de la chanson québécoise, Mary Travers (Bolduc) (1894–1941) lègue un répertoire de 102 titres, créés entre 1929 et 1939. Son succès s’explique par son authenticité : artiste engagée, la Bolduc chante ce qu’elle vit et son public se reconnaît dans ses chansons, inspirées du quotidien et teintées de sa joie de vivre et de son optimisme. Les chansons de Mary Bolduc disent la compassion qu’elle a pour son auditoire et offrent à celui-ci un message d’espoir : « Ça va v’nir puis ça va v’nir Ah ! mais décourageons-nous pas / Moi j’ai toujours le cœur gai et j’continue à turluter ! » (Ça va venir découragez-vous pas).
Titre original :  Auteur inconnu, 1935; Archives Le Soleil et le Musée de la Gaspésie

Provenance : Lien

TRAVERS, MARY (baptisée Marie-Rose-Anne ; désignée sous les noms de Madame Édouard Bolduc, Madame Ed. Bolduc ou Madame Bolduc sur les affiches de ses spectacles), dite la Bolduc (Bolduc), musicienne, auteure-compositrice-interprète autodidacte et comédienne, née le 4 juin 1894 à Newport (Chandler, Québec), troisième enfant de Lawrence Travers, journalier, et de sa seconde femme, Adéline Cyr ; le 17 août 1914, elle épousa dans la paroisse Sacré-Cœur-de-Jésus, à Montréal, Édouard Bolduc, et ils eurent sept enfants, dont quatre atteignirent l’âge adulte ; décédée le 20 février 1941 à Montréal et inhumée quatre jours plus tard au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, dans la même ville.

Enfance en Gaspésie

Mary Travers grandit en Gaspésie dans une famille nombreuse et pauvre ; elle a cinq frères et sœurs issus du premier mariage de son père et cinq autres du second. Née d’un père anglophone d’ascendance irlandaise et d’une mère canadienne-française d’origine acadienne, elle est élevée en anglais, mais va à l’école en français. Elle ne la fréquente cependant que le temps de faire sa première communion. Les lettres et les cartes postales qu’elle écrira à ses proches et les quelques manuscrits de paroles de chansons de sa main témoigneront de sa faible scolarisation. Musicienne autodidacte, elle joue du violon, encouragée par son père, mais aussi de l’accordéon, de l’harmonica et de la bombarde (guimbarde).

Premiers emplois à Montréal et mariage

En 1907, âgée de 13 ans, Mary rejoint sa demi-sœur Maryann à Montréal pour trouver un emploi. D’abord domestique – expérience qui deviendra le sujet de sa chanson la Servante –, elle travaille ensuite dans une manufacture de textile et à son compte en faisant de la couture, comme l’atteste le contrat de location d’une machine à coudre Singer le 22 mars 1913 au coût de 2 $ par mois. Catholique pratiquante, elle participe à la vie sociale de sa paroisse, Sacré-Cœur-de-Jésus, qui organise des activités. Elle y rencontre peut-être Edmond Bolduc, qui lui présente son frère Édouard, ouvrier à la Dominion Rubber Company Limited, qu’elle épouse en 1914.

Après son mariage, Mary Bolduc continue à travailler jusqu’à sa première grossesse. Mais, par la suite, le seul salaire d’Édouard suffit à peine et le niveau de vie de la famille se détériore à chaque nouvelle naissance. Deux des enfants du couple meurent, faute de bonnes conditions d’hygiène et d’argent pour les faire soigner. En 1921, dans l’espoir de jours meilleurs, les Bolduc, comme bien d’autres Canadiens français, tentent leur chance aux États-Unis et se rendent à Springfield, au Massachusetts. Ils reviennent cependant à Montréal au printemps de l’année suivante puisqu’Édouard ne parvient pas à décrocher un emploi stable. Celui-ci retourne travailler à la Dominion Rubber Company Limited et arrondit les fins de mois avec des contrats de plomberie.

Spectacles, enregistrements et tournées

La vie sociale reprend son cours chez les Bolduc, où on joue souvent de la musique entre amis pour se divertir et où Mary Bolduc se fait remarquer par ses talents de musicienne, entre autres par le violoneux et danseur de gigue Gustave Doiron. Cependant, Édouard doit cesser de travailler en 1928 à la suite d’une visite chez le dentiste qui tourne mal, celui-ci lui ayant arraché toutes ses dents sans son consentement. Il souffre aussi d’une dyspepsie nerveuse. Dans ce contexte, environ un an avant le krach boursier d’octobre 1929, Mary Bolduc entreprend une carrière d’artiste professionnelle, grâce à Doiron, qui vante ses talents à Conrad Gauthier. Elle est d’abord musicienne d’orchestre, puis chanteuse lors des Veillées du bon vieux temps que Gauthier organise depuis 1921 au Monument national quelques fois par année, par exemple pour le Mardi gras ou pour Noël. Ces soirées très populaires proposent des sketches, des danses, des chansons et des pièces de théâtre. En novembre 1928, après la soirée de la Sainte-Catherine, Mary Bolduc participe aussi à une émission de radio à la station CKAC. Le 7 décembre, une photo de Mary Bolduc, seule, illustre un article du journal montréalais la Presse qui annonce le spectacle de Noël de Gauthier, signe que le public la connaît déjà et l’apprécie.

En 1929, Mary Bolduc enregistre ses premiers disques, d’abord en tant qu’accompagnatrice d’artistes populaires comme Eugène Daignault, Ovila Légaré et Alfred Montmarquette, puis en qualité d’interprète, alors sous contrat avec Roméo Beaudry, directeur artistique de la compagnie Starr. Ainsi, le 12 avril, elle enregistre Y’a longtemps que je couche par terre, une vieille chanson française, ainsi que la Gaspésienne, un reel. Cependant, elle ne connaît véritablement le succès qu’avec sa première composition, la Cuisinière, chanson comique enregistrée sur disque au cours de sa quatrième séance au studio Starr le 6 décembre. Grâce à ce disque vendu à plus de 10 000 exemplaires, elle reçoit 400 $ en droits d’auteur en plus de 50 $ pour l’enregistrement. C’est le début d’une carrière d’un peu plus d’une décennie qui bouleverse sa vie et sa relation de couple : les revenus de Mary Bolduc font vivre la famille, et ce, dans une relative aisance, tandis qu’Édouard a de la difficulté à trouver du travail et gagne un salaire inférieur. Mary Bolduc devient ainsi la première vedette de la chanson canadienne-française.

Mary Bolduc enregistre 8 chansons en 1929, puis 30 autres l’année suivante, tout en continuant d’accompagner Daignault, Légaré et Montmarquette en studio, et de participer à des émissions de radio. En octobre 1930, au Monument national, elle fait ses débuts comme comédienne dans la pièce de théâtre Feu follet […] d’Auguste-Henri de Trémaudan* et, en novembre, elle se produit à Lachute pour la première fois seule sur scène avec son répertoire. La publicité de la maison de disques Starr publiée le 15 novembre dans la Patrie de Montréal la présente alors comme « [l]a chanteuse comique la plus populaire dans tout Québec ».

En 1931, Mary Bolduc enregistre 20 chansons, dont 2 avec sa famille pour le temps des Fêtes. Sa renommée dépasse Montréal et les environs. Elle est en spectacle du 15 au 21 mars au théâtre Arlequin, à Québec, où se produit la troupe de burlesque de Juliette d’Argère, dite Caroline. Avec cette troupe, Mary Bolduc entreprend ensuite une première tournée le 24 mai à Hull (Gatineau). Elle la poursuit à Ottawa et à différents endroits en Outaouais, avant de se rendre jusque sur la Côte-Nord. À son retour à Montréal, elle acquiert le statut de marchande publique, ce qui lui permet une certaine autonomie financière, et ouvre un compte à son nom à la Banque canadienne nationale.

Troupe du bon vieux temps

En 1932, Mary Bolduc n’enregistre que 12 chansons. En raison de la crise économique ainsi que de la concurrence de la radio et du cinéma parlant, l’industrie du disque traverse une période difficile. De plus, Beaudry meurt subitement en mars, et son successeur à la maison Starr cesse les enregistrements. Entre le 2 juillet et le 6 mars 1935, Mary Bolduc n’enregistrera aucune nouvelle chanson. Sa carrière se poursuit néanmoins sur scène alors qu’elle forme la Troupe du bon vieux temps, dont elle confie la direction tantôt à Jean Grimaldi*, tantôt à Willie Plante, dit Henri Rollin. Avec sa troupe, dont les spectacles combinent vaudeville et musique folklorique sur le modèle des Veillées du bon vieux temps de Gauthier, elle prend aussi la vedette pour un tour de chant. Elle effectuera plusieurs tournées entre 1932 et 1940, allant jusqu’en Abitibi, à Kapuskasing dans le nord de l’Ontario et en Nouvelle-Angleterre. Elle se produit souvent dans des salles paroissiales, des arénas et des théâtres, comme on appelle à ce moment les salles de cinéma et où son spectacle inclut alors une projection de film. Elle profite aussi des entractes pour vendre des cahiers qui regroupent les paroles de ses chansons. Entre les tournées et les engagements dans différents théâtres à Montréal et ses environs, elle revient en studio et enregistre deux chansons en 1935, puis huit en 1936. Sa fille Denise, qui l’accompagne en tournée depuis 1932, devient sa pianiste en studio. En février 1937, Mary Bolduc chante pour la première fois dans un cabaret montréalais, l’American Grill.

Accident

Le 9 juin 1937, la troupe de Mary Bolduc amorce à Trois-Rivières une tournée qui devait la mener jusqu’en Gaspésie. Or, le 25 juin, l’automobile qui transporte le groupe, une Dodge 1931 conduite par Rollin, entre en collision avec un autre véhicule à Notre-Dame-du-Sacré-Cœur (Rimouski). Ce grave accident cause de nombreuses fractures à Mary Bolduc, notamment à la jambe droite, au bassin, aux vertèbres, à l’épine dorsale et au nez, ainsi que des dommages au cerveau. La convalescence de Mary Bolduc sera longue, d’autant plus qu’au cours des examens, les médecins lui diagnostiquent un cancer. Elle subit deux opérations en janvier 1938. Puis, à l’Institut du radium de Montréal, elle suit des traitements par le radium (entre le 18 et le 30 mars) et aux rayons X (du 17 mars au 30 juin).

Entre-temps, Mary Bolduc intente un procès aux deux chauffeurs impliqués dans l’accident, soit Rollin et Joseph-Louis Bilodeau, représentant commercial. Les procédures, qui s’étendent du 8 septembre 1937 au 20 septembre 1939, représentent pour elle une dure épreuve. Alors qu’elle demande 7 000 $ en dommages, Mary Bolduc ne reçoit qu’une compensation de 250 $. Édouard, qui a contracté les assurances, obtient 700 $ pour les blessures de sa femme, 230 $ pour les frais médicaux et 310 $ pour la voiture et la remorque.

Malgré tout, Mary Bolduc tente un retour sur scène à l’été de 1938, bien qu’elle souffre de problèmes de mémoire et d’aphasie. Une rémission lui permet de reprendre ses activités en 1939. Dans le Devoir de Montréal du 11 janvier, un entrefilet annonce que, huit jours plus tard, « le poste CKAC présentera à ses auditeurs une nouvelle émission dont la vedette sera Mme Edouard Bolduc, la populaire folkloriste » et « à laquelle prendra part le trio Soucy-Lafleur [V. Isidore Soucy*] ». Mary Bolduc écrit quatre chansons et, le 23 février 1939, elle enregistre ses deux derniers disques. Elle fait encore une tournée en Nouvelle-Angleterre à l’automne de 1939, puis son ultime, en Abitibi, à l’été de 1940. Dans le quartier Saint-Henri, à Montréal, elle donne son spectacle final le 19 décembre. Au terme de celui-ci, elle est hospitalisée à l’Institut du radium, où elle meurt des suites de son cancer le 20 février de l’année suivante.

Reconnaissance

Considérée comme la première auteure-compositrice-interprète de la chanson québécoise, Mary Bolduc lègue un répertoire de 102 titres (créés entre 1929 et 1939), qui comprend 8 chansons inédites et 94 enregistrements (soit 10 collaborations, 76 chansons, 2 pièces turlutées et 6 morceaux instrumentaux). On lui décerne de nombreux honneurs posthumes : la ville de Montréal donne son nom à un parc et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal lui remet la médaille Bene Merenti de Patria en 1991, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada la nomme personnage historique national en 1992, la Société canadienne des postes émet un timbre pour souligner le centenaire de sa naissance en 1994, le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens l’intronise en 2003 et le ministère de la Culture et des Communications du Québec la désigne personnage historique en 2016.

En 1941, les journaux ont pourtant peu souligné la mort de Mary Bolduc. L’auteur et critique Henri Letondal*, le seul à lui rendre hommage, annonce qu’« une grande artiste […] vient de disparaître » dans la revue montréalaise Radiomonde parue le 8 mars. Il ajoute :

Son genre populaire, plein de gaieté et d’entrain, lui avait valu d’être ovationnée au Canada et aux Etats-Unis. Et pourtant Mme Edouard Bolduc, artiste sincère et probe, était tenue en méfiance par un certain groupe qui ne prisait ni la spontanéité de son invention, ni les moyens qu’elle employait pour atteindre la popularité. Mais le bon peuple, lui, jugeait différemment avec un enthousiasme débordant ; il acclamait celle qui savait si bien le distraire.

En effet, Mary Bolduc a connu un immense succès populaire, tant par la vente de ses disques que par ses spectacles qui faisaient salle comble, mais les élites la boudaient, voire la dénigraient. Il faut attendre sa première biographie, écrite par Réal Benoit et publiée en 1959 à Montréal sous le titre la Bolduc, pour que l’on commence à reconnaître sa contribution à la chanson canadienne-française. Dans la préface, le comédien Doris Lussier présente Mary Bolduc comme « un des monuments de notre folklore ». Il apprécie justement la simplicité de ses chansons, qui « sont directes, spontanées, drôles, truculentes et pleines de santé ». Selon lui, « [c]’est pour ça que nous les retenons. C’est pour ça que le peuple les a retenues. Et heureusement, il n’a pas attendu pour cela la permission des esthètes angoissés qui se croient les prêtres du Beau. »

La redécouverte et l’appréciation des chansons de Mary Bolduc se font progressivement : vers la fin des années 1950, des artistes s’inspirent de la musique folklorique pour la revaloriser et la réactualiser, puis, avec la Révolution tranquille [V. Jean Lesage*], le patriotisme et l’identité culturelle assumée de ses chansons trouvent une résonance chez les Québécois. La réédition de ses disques en format 33 tours et la reprise de ses chansons par plusieurs artistes comme Jocelyne Deslongchamps, dite Aglaé, Aimée Sylvestre, dite Dominique Michel, André Gagnon*, Marthe Fleurant, Angèle Arsenault, Yves Lambert, Jeanne d’Arc Charlebois, de même que les groupes French B. et Loco Locass en témoignent. En 1967, Mary Bolduc figure dans le palmarès du Magazine Maclean qui recense « les vingt noms qui, au cours du dernier siècle, ont été pour le Canada français, les plus significatifs ».

Pionnière et style musical

Au xxie siècle, Mary Bolduc fait figure de pionnière. Auteure-compositrice-interprète gérant tous les aspects de sa carrière, mais aussi épouse et mère de famille – dont la correspondance avec son mari et ses enfants montre ses inquiétudes constantes au sujet de sa maisonnée –, elle doit s’imposer dans une province en cours d’industrialisation et d’urbanisation, où les femmes n’ont pas encore le droit de vote [V. Obtenir le droit de voter]. Modèle de détermination, Mary Bolduc présente, par sa carrière, l’image d’une femme indépendante et libre. Sur scène, une élégante robe noire et un collier de perles remplacent rapidement la perruque blanche portée aux Veillées du bon vieux temps. Les portraits de la jeune femme, toujours souriante, posant au volant de sa voiture, dans un avion et même sur une moto, succèdent aux photos promotionnelles où elle tient un harmonica, une guimbarde ou un violon.

Alors que le Quatuor Alouette propose des versions a cappella du folklore canadien-français à partir de 1932, Mary Bolduc s’inspire à la fois de la musique populaire et de la musique traditionnelle qu’elle actualise par des paroles originales. Elle y imprime sa marque stylistique avec un rythme dansant, mais surtout avec une turlute, cette pratique vocale qui consiste à chanter des onomatopées pour imiter un instrument de musique, technique héritée de la musique folklorique écossaise, irlandaise et acadienne. Elle puise son inspiration, souvent avec humour, dans le quotidien (Tout le monde a la grippe, la Grocerie du coin) et de l’actualité (l’Enfant volé, Toujours « l’R-100 »). Elle esquisse le portrait de personnages fantaisistes (Jean-Baptiste Beaufouette, Un petit bonhomme avec un nez pointu) ou de notoriété publique (les Cinq Jumelles [V. Sœurs Dionne], Roosevelt est un peu là). Elle prend le parti des gens ordinaires (l’Ouvrage aux Canadiens, les Colons canadiens) ou de métier (le Commerçant des rues, les Conducteurs de chars) et n’hésite pas à se mettre en scène, généralement en s’adressant directement à son public (la Morue, la Gaspésienne pure laine, les Souffrances de mon accident). Elle compte quelques chansons plus grivoises (Fricassez-vous) et festives (comme le Jour de l’An, devenue un classique).

Si ses chansons reflètent souvent des valeurs traditionnelles, comme la vie à la campagne et la place de la femme aux côtés de son mari, et qu’elles donnent des leçons aux filles qui veulent se marier, Mary Bolduc défend sa prise de parole dans la langue qui est la sienne : « Y en a qui sont jaloux y veulent mettre des bois dans les roues / Je vous dis tant que j’vivrai j’dirai toujours moé pis toé / Je parle comme l’ancien temps j’ai pas honte de mes vieux parents / Pourvu que j’mette pas d’anglais j’nuis pas au bon parler français » (la Chanson du bavard). Son succès s’explique par son authenticité : artiste engagée, elle chante ce qu’elle vit. Son public se reconnaît dans ses chansons, inspirées du quotidien et teintées de sa joie de vivre et de son optimisme. Les chansons de Mary Bolduc disent la compassion qu’elle a pour son auditoire et offrent à celui-ci un message d’espoir : « Ça va v’nir puis ça va v’nir Ah ! mais décourageons-nous pas / Moi j’ai toujours le cœur gai et j’continue à turluter ! » (Ça va venir découragez-vous pas).

Johanne Melançon

Ancestry.com, « Registres d’état civil et registres paroissiaux (Collection Drouin), Québec, Canada, 1621 à 1968 », Basilique Notre-Dame (Montréal), 24 févr. 1941 ; Sacré-Cœur-de-Jésus (Montréal), 17 août 1914 : www.ancestry.ca/search/collections/1091/?locale=FR (consulté le 23 juin 2022).— Bibliothèque et Arch. nationales du Québec, Centre d’arch. du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (Rimouski, Québec), CE102-S13, 4 juin 1894.— Musée de la Gaspésie, Centre d’arch. de la Gaspésie (Gaspé, Québec), P11 ; P78.— Bibliothèque et Arch. Canada, « Gramophone virtuel : enregistrements historiques canadiens » : www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/films-videos-enregistrements-sonores/gramophone-virtuel/Pages/gramophone-virtuel.aspx (consulté le 23 juin 2022) ; « Madame Édouard Bolduc (Mary Travers), folkloriste et chansonnière (1894–1941) » : https://web.archive.org/web/20220919104801/https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/films-videos-enregistrements-sonores/gramophone-virtuel/Pages/mary-bolduc-bio.aspx#queen/ (consulté le 20 mai 2025).— Bibliothèque et Arch. nationales du Québec, Instantanés : la vitrine des archives de BAnQ, « l’Accident de Mary Travers dite “la Bolduc” » : https://web.archive.org/web/20221129121443/https://blogues.banq.qc.ca/instantanes/2019/02/20/laccident-de-mary-travers-dite-la-bolduc/ (consulté le 16 mai 2025).— Phil[ippe] Laframboise, « la Belle Époque... de la Bolduc », la Semaine illustrée (Anjou [Montréal]), 30 oct.–5 nov. 1967.— La Bolduc [Mary Travers], Soixante-douze chansons populaires, Philippe Laframboise, édit. (Montréal, 1992).— Pierre Day, Une histoire de la Bolduc : légendes et turlutes (Montréal, 1991).— Christine Dufour, Mary Travers Bolduc : la turluteuse du peuple (Montréal, 2001).— P.-M. L[apointe], « 1867–1967 / Palmarès du siècle », le Magazine Maclean (Montréal), 7 (1967), no 1 :14–15.— David Lonergan, la Bolduc, la vie de Mary Travers (1894–1941) : biographie (Bic [Rimouski] et Gaspé, 1992 ; nouv. éd. augm. parue sous le titre la Bolduc : la vie de Mary Travers, Montréal, 2018).— Lina Remon et J.-P. Joyal, Paroles et musiques : madame Bolduc (Montréal, 1993).— Cécile Tremblay-Matte, la Chanson écrite au féminin : de Madeleine de Verchères à Mitsou, 1730–1990 (Laval, Québec, 1990).

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Johanne Melançon, « TRAVERS, MARY (baptisée Marie-Rose-Anne) (Madame Édouard Bolduc, Madame Ed. Bolduc ou Madame Bolduc), dite la Bolduc (Bolduc) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 17, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 4 déc. 2025, https://www.biographi.ca/fr/bio/travers_mary_17F.html.

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Auteur de l'article:    Johanne Melançon
Titre de l'article:    TRAVERS, MARY (baptisée Marie-Rose-Anne) (Madame Édouard Bolduc, Madame Ed. Bolduc ou Madame Bolduc), dite la Bolduc (Bolduc)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 17
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2025
Année de la révision:    2025
Date de consultation:    4 déc. 2025