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WOOD, ENOCH, ministre méthodiste, administrateur et surintendant des missions, baptisé le 13 février 1802 près de Gainsborough, Angleterre, fils de William et Sarah Wood, décédé le 31 janvier 1888 à Toronto.

Enoch Wood fit ses études à Gainsborough où, à l’âge de 16 ans, il aida son ami Thomas Cooper, futur chartiste, à mettre sur pied une école pour les pauvres. Baptisé dans l’Église d’Angleterre, mais converti au méthodisme, il œuvra comme prédicateur laïque dans le « circuit » wesleyen de Gainsborough. Cinq missionnaires wesleyens ayant disparu en mer dans les Antilles britanniques au début de 1826, Wood fut pris comme ministre à l’essai et finalement ordonné à Londres, le 28 mai 1826, en vue d’être missionnaire. Il servit dans les îles antillaises de Montserrat et de St Christopher jusqu’en juillet 1829, date à laquelle il fut affecté à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick. Il y exerça son ministère de façon remarquable ; il œuvra à Saint-Jean de 1829 à 1831 et de 1836 à 1846, à Miramichi de 1831 à 1833 et à Fredericton de 1833 à 1836 et en 1846–1847. En 1830, il fut admis comme membre à part entière de la Conférence wesleyenne britannique et il occupa la présidence du district du Nouveau-Brunswick de 1843 à 1847. Durant son ministère, le méthodisme wesleyen connut un grand essor au Nouveau-Brunswick et de vastes églises furent édifiées à Chatham et à Saint-Jean.

En 1847, Wood accompagna le révérend Robert Alder*, représentant de la Conférence wesleyenne britannique, à la réunion qui eut lieu à Toronto et au cours de laquelle on discuta de la question épineuse de la réunion des wesleyens canadiens et britanniques. Les sages conseils de Wood aidèrent à rétablir cette union. Il fut nommé, la même année, surintendant des missions de l’Église méthodiste wesleyenne en Canada, et il déménagea à Toronto. Il fut président de cette Église de 1851 à 1857 et en 1862–1863. Il demeura surintendant des missions jusqu’à 1874, année au cours de laquelle l’Église méthodiste du Canada fut formée par l’union des deux conférences wesleyennes d’Amérique du Nord britannique et de l’Église méthodiste New Connexion au Canada. Wood fut délégué à la première Conférence générale de cette Église, en septembre 1874, et nommé secrétaire général des missions. Il fut élu président de la nouvelle Conférence de l’Église méthodiste de Toronto en 1874 ainsi que l’année suivante. Lorsqu’il démissionna de ses fonctions de secrétaire général en 1878, il fut nommé secrétaire honoraire des missions. Wood avait aussi pris part au mouvement qui appuya le Victoria College de Cobourg et avait obtenu en 1860 un doctorat en théologie de cet établissement.

Homme aux larges vues, Wood parcourut les missions indiennes de la Conférence wesleyenne canadienne et en 1848 il organisa une école professionnelle pour les Indiens à Muncey, Haut-Canada. Les wesleyens britanniques lui confièrent en 1851 la surintendance de leurs missions indiennes des territoires de la Hudson’s Bay Company, en attendant de les rattacher définitivement à la Conférence wesleyenne canadienne en 1854. Cette année-là, les congrégations wesleyennes du Bas-Canada se joignirent aussi à la conférence et, deux ans plus tard, on commença d’envoyer des missionnaires évangéliser les Canadiens français ; en 1858, on créa une mission en Colombie-Britannique, et on y envoya quatre ministres. Le révérend George Young* fut le premier missionnaire méthodiste à être dépêché auprès des colons blancs de l’Ouest canadien, en 1868. Peu de temps après, on commença d’organiser la fondation d’une mission canadienne au Japon, et les deux premiers missionnaires partirent en 1873.

La première épouse de Wood, native d’Angleterre, était morte en 1828 à St Christopher. À la fin de l’année 1829, il épousa Caroline Matilda Merritt (Merrett), de Saint-Jean, et ils eurent cinq fils et six filles. Seulement deux fils, Robert A. et John O., qui devinrent des hommes d’affaires à Toronto, et une fille, Mary Bakewell, épouse du révérend Samuel Sobieski Nelles, parvinrent à l’âge adulte. Wood mourut à son domicile de Toronto, le 31 janvier 1888, après de très longues années de maladie ; son épouse devait lui survivre de huit mois seulement. Une rubrique nécrologique parue dans le Christian Guardian décrit Wood comme un homme affable mais ferme, assez bon administrateur et excellent prédicateur, très attaché au méthodisme wesleyen.

Calvin Glenn Lucas

Methodist Missionary Soc. Arch. (Londres), Wesleyan Methodist Missionary Soc., Corr., Canada, 1829–1883 (mfm aux UCA).— UCA, Biog. files, Enoch Wood ; Methodist Church of Canada, Missionary Soc., Minutes, 1874–1883 ; Toronto Conference, Minutes, 1874–1875 ; Wesleyan Methodist Church in Canada, Missionary Soc., Board of Management, Minutes, 1851–1874.— British North American Wesleyan Methodist Magazine (Saint-Jean, N.-B., et Fredericton), 1 (1840–1841)–5 (1846–1847).— Methodist Church of Canada, General Conference, Journal of the proc. (Toronto), 1874.— Methodist Magazine, 1 (janv.–juin 1875)–32 (juill.–déc. 1890).— Methodist Magazine (Londres), 1815–1821.— Nova-Scotia and New-Brunswick Wesleyan Methodist Magazine (Halifax), 1 (1832).— Wesleyan (Halifax), 1838–1840.— Wesleyan Methodist Church, Minutes of the conferences (Londres), 6 (1825–1830) :140, 248, 369, 482, 550 ; 11 (1848–1851) : 620 ;12 (1852–1854) : 146–149, 454, 501, 521 ; Missionary Soc., Missionary Notices (Londres), 5 (1826–1828) : 73–76, 388 ; 6 (1829–1831) : 74.— Wesleyan Methodist Church in Canada, Minutes (Toronto), 1847–1874 ; Missionary Soc., Annual report (Toronto), 1847–1874.— Wesleyan-Methodist Magazine (Londres), 1822–1855.— Wesleyan Repository and Literary Record (Toronto), 1 (1860–1861) : 51–54.— Christian Guardian, 1847–1888.— Commemorative biog. record, county York, 51.— Cornish, Cyclopædia of Methodism.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose), II : 585.— Nathanael Burwash, The history of Victoria College (Toronto, 1927).— Early Saint John Methodism and history of Centenary Methodist Church, Saint John, N.B. ; a jubilee souvenir, G. A. Henderson, édit. (Saint-Jean, 1890).

Bibliographie générale

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Calvin Glenn Lucas, « WOOD, ENOCH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/wood_enoch_11F.html.

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Auteur de l'article:    Calvin Glenn Lucas
Titre de l'article:    WOOD, ENOCH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1982
Année de la révision:    1982
Date de consultation:    18 mars 2024