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WILKIE, DANIEL, instituteur, écrivain, ministre presbytérien, rédacteur en chef et éditeur d’un journal, né vers 1777 à Tollcross ou Bothwell, Écosse, dernier fils de James Wilkie, fermier ; le 1er novembre 1805, il épousa à Québec Margaret Lawson, et ils eurent cinq enfants ; décédé au même endroit le 10 mai 1851.
Apparemment orphelin dès son jeune âge, Daniel Wilkie put, grâce à la mise en commun des maigres ressources de ses frères, entrer à la grammar school de Hamilton, en Écosse, en 1789. Cinq ans plus tard, il entra à l’University of Glasgow. Il entreprit des études de théologie, peut-être en 1797, et s’allia au parti modéré de l’Église d’Écosse, qui cherchait à concilier avec la foi chrétienne le rationalisme et le laïcisme du Siècle des lumières [V. Alexander Spark*]. Un de ses confrères de théologie le décrivit comme un « déiste qui n’abjure pas la bible » et observa qu’il avait « un tempérament curieux et inquisiteur, agité et turbulent qui vou[lait] se libérer de tout doute et comprendre la vraie nature des choses ». Wilkie aimait les affrontements intellectuels et les controverses théologiques. En même temps, son attachement à la philosophie du Siècle des lumières et aux principes des modérés l’incitaient à rechercher la réconciliation et la tolérance en matière religieuse. Son rationalisme le conduisit à défendre le socinianisme et, en 1803, l’université lui décerna un premier prix pour un essai sur la controverse socinienne. Il obtint sa maîtrise ès lettres la même année. Peu de voies, sauf l’enseignement et la prédication, s’ouvraient aux personnes de sa formation. Il refusait de se lier à une Église qui exigeait l’adhésion à des articles de foi, car il affirmait que cette contrainte empiétait sur le droit au libre arbitre. Il avait commencé d’enseigner en septembre 1800 mais cela ne rapportait guère et, en 1803, après un an dans une école de Glasgow et deux autres à l’école d’une paroisse voisine, Rutherglen, il décida de tenter sa chance en Amérique du Nord britannique.
Un de ses camarades de classe, James Somerville*, avait quitté un poste d’instituteur à Québec pour aller occuper la chaire presbytérienne de Montréal, et Wilkie vint peut-être le remplacer dans l’espoir d’avoir un jour une chaire à lui. Bientôt, il ouvrit sa propre école dans, un établissement tenu auparavant par John Fraser*. À l’hiver de 1807, Wilkie offrait des cours du soir en géographie (qui en 1809 comprenaient « particulièrement une description des provinces de l’Amérique du Nord britannique »), grammaire, composition, algèbre, géométrie, trigonométrie plane et techniques de mesure. En dispensant aux jeunes travailleurs adultes des cours du soir dans des matières pratiques, Wilkie suivit une nouvelle tendance de l’éducation écossaise et fut peut-être même le premier à le faire à Québec. Dès 1809, afin de faire connaître l’efficacité de son enseignement, il commença à tenir des examens publics pour ses élèves.
Ses nouvelles occupations canalisèrent vers l’éducation le goût de Wilkie pour des discussions philosophiques. En juin ou juillet 1810, il publia A letter ; most respectfully addressed to the Roman Catholic clergy and the seigniors of the province of Lower Canada : recommending the establishment of schools. Il y exprimait nombre des vues du Siècle des lumières sur l’éducation populaire. Déplorant l’ampleur de l’analphabétisme dans la colonie et le manque d’efforts tentés par les paroisses pour se prévaloir de la loi scolaire adoptée en 1801 par l’Assemblée [V. Joseph Langley Mills*], il entreprit « de combattre les préjugés qui préval[aient] à [l’]époque contre l’instruction des couches inférieures, et particulièrement [...] contre l’instruction des Canadiens ». Dans la colonie, comme en Grande-Bretagne, nombreux étaient les membres de l’élite politique et sociale qui craignaient que l’éducation des masses ne mène à la révolution. Wilkie leur rétorquait que l’éducation favorisait la stabilité car elle éliminait l’ignorance populaire dont profitaient les démagogues et constituait le moyen de « mêler » les Canadiens français et les Britanniques « en un même peuple ». Selon lui, les classes inférieures devaient posséder « ce savoir qui donne à l’homme des ressources intérieures [... et] qui lui permet d’employer ses talents à son plus grand bénéfice [et à celui] de sa famille et de son pays ». L’ignorance des habitants, ajoutait Wilkie, renforçait leur attachement aux techniques traditionnelles de l’agriculture et les empêchait d’en apprendre de meilleures. Sachant que les masses ne pouvaient pas être instruites selon les mêmes méthodes que les quelques enfants de l’élite, Wilkie soutenait le système de Joseph Lancaster*.
En dépit d’un succès commercial médiocre, A letter fit une bonne publicité à son auteur. Jusqu’en 1810, Wilkie demandait £1 par trimestre à chaque élève, exigeait annuellement £25 des pensionnaires et vendait des manuels importés d’Écosse à ses élèves ; mais le revenu découlant de ces recettes était modeste et instable. En 1810, l’école se remplit, ce qui permit à Wilkie de doubler les frais de scolarité et de porter la pension à £32. L’année suivante, il introduisit le « système de délégué », qui s’inspirait peut-être de celui de Lancaster. Vers 1810 aussi, il s’installa dans une maison spacieuse où il ouvrit la Classical and Mathematical School. En 1815, son programme comprenait à la fois des matières pratiques et classiques : en plus d’enseigner les matières déjà mentionnées, il donnait des cours de rédaction, d’orthographe, de tenue de livres, de navigation, de latin, de grec, de philosophie et de rhétorique. Cela amena de plus en plus d’éminents Britanniques et Canadiens français – comme Jonathan Sewell*, Thomas Dunn*, John Neilson*, François Baby*, François Huot* et Pierre Brehaut* – et de plus en plus d’officiers de la garnison à lui envoyer leurs fils.
Pourtant, de graves problèmes subsistaient. Malgré ses demandes, Wilkie ne recevait aucun soutien financier du gouvernement, de sorte que ses tarifs devenaient inaccessibles à la masse de la population, à laquelle il voulait étendre l’instruction. En 1824, ses frais de scolarité s’élevaient à £3 par trimestre, ce qui excluait le coût des manuels, des fournitures et de la pension. De plus, le rang social de ses élèves issus de la « jeunesse dorée de Québec » créait des problèmes disciplinaires. Bien des parents négligeaient de soutenir ses efforts de sorte qu’en 1824, même s’il avait eu chaque année de 30 à 60 élèves pendant près de 20 ans (dont un quart de Canadiens français environ), de 100 à 120 d’entre eux seulement avaient obtenu chez lui un diplôme qui leur donnait accès à une profession quelconque. Enfin, ses nombreux déménagements entre 1816 et 1818 semblent indiquer une instabilité financière persistante : en 1815, il achetait « une belle maison » et faisait « beaucoup d’argent » tandis qu’en 1820, son école fonctionnait « au ralenti ».
Seule la réputation de Wilkie paraît avoir été solide. En 1823–1824, un comité de la chambre d’Assemblée convoqua les grands éducateurs de la ville – Joseph-François Perrault*, Jean-Baptiste Corbin, Antoine Parant, Robert Raby Burrage*, Mills et Wilkie – afin d’examiner à la loupe la situation de l’éducation dans la colonie. Comme les autres, Wilkie déplora que l’instruction ne soit pas plus répandue. Il continuait d’attribuer le problème à une pénurie d’écoles paroissiales, ajoutant comme autres facteurs la formation insuffisante des instituteurs et l’absence d’université.
Même si l’enseignement était devenu sa profession, Wilkie continuait de chercher un poste qui lui aurait permis de se retirer « confortablement dans un presbytère de campagne ». Probablement avant septembre 1804, il avait reçu l’autorisation de prêcher du consistoire de Montréal, qui comprenait sans doute Somerville et Alexander Spark, ministre de l’Église d’Écosse à Québec, tous deux d’accord avec ses vues modérées. Mais il n’y avait plus de poste disponible pour un ministre de l’Église d’Écosse dans le Bas-Canada. En 1810, Richard Cartwright* et le révérend John Stuart*, anglicans du Haut-Canada, avaient lu le manuscrit de l’ouvrage de Wilkie, A letter, et en avaient été si impressionnés que Stuart avait pressé l’évêque de Québec, Jacob Mountain*, de prendre des mesures pour que son auteur soit nommé instituteur et ministre anglican du canton d’Augusta, dans le Haut-Canada. Mountain accepta, mais Wilkie refusa. En 1812, Wilkie fut de nouveau invité à se joindre à l’Église d’Angleterre afin de pouvoir devenir, comme Mountain le lui offrait, prédicateur du soir à la cathédrale Holy Trinity de Québec. Wilkie estimait pouvoir accepter les Trente-neuf Articles de la foi anglicane, mais il craignait que sa conversion ne lui donne l’air d’être opportuniste. Il refusa le poste. Apparemment, il préférait aussi demeurer à Québec, puisqu’en 1818 il déclina une invitation des presbytériens de Kingston. Il assista Spark à l’église St Andrew, où il fut choisi conseiller-presbytéral en avril 1818. Il prêcha à l’occasion, comme un modéré, sur la moralité plutôt que sur la spiritualité ou la théologie, ce qui poussa un ami à noter avec ironie la composition « moralo-mathématique » de ses sermons. Quand Spark mourut subitement, en 1819, Wilkie espéra peut-être lui succéder, mais la congrégation choisit d’inviter un ministre autorisé en Écosse. Wilkie remplit la fonction jusqu’à l’arrivée de ce dernier et remit son salaire à la veuve de Spark.
De toute évidence, Wilkie désirait rester à Québec en partie à cause de la vie intellectuelle et culturelle de la ville, à laquelle il prenait une part active. Ainsi, il fut l’un des organisateurs de l’éphémère Quebec Philosophical Society, fondée au début de 1812, et membre de la Société d’agriculture. De plus, il s’intéressa particulièrement à l’immigration. Avec le juge en chef Sewell et les ministres anglicans George Jehoshaphat Mountain* et Mills, il constitua en décembre 1818 un comité public qui étudierait les moyens de secourir les immigrants dans le besoin. Lorsque la Société de Québec des émigrés fut fondée, l’année suivante, Wilkie fut nommé au conseil d’administration. Des ministres de sa connaissance, en Écosse, envoyaient des émigrants en les confiant à ses soins et, en 1822, il revint d’un voyage dans son pays natal avec 20 colons.
Pendant longtemps, Wilkie avait éprouvé un intérêt latent pour la politique. Ce dernier se manifesta au grand jour le 5 décembre 1827 par la parution du premier numéro du bihebdomadaire Star and Commercial Advertiser/l’Étoile et Journal de commerce, dont il était l’éditeur propriétaire et le rédacteur en chef. Bilingue à l’origine, ce journal devint anglais après un an de publication. Selon Wilkie, la presse du Bas-Canada était si polarisée entre le parti canadien et le parti des bureaucrates que la distorsion et la fausse représentation des faits empêchaient totalement les lecteurs de se faire un jugement bien informé, même s’ils avaient l’esprit ouvert, de sorte qu’une opinion publique éclairée et capable de réduire les excès des deux camps ne pouvait pas se constituer. Faisant du Star un journal voué à la description des faits, il y publiait des comptes rendus exhaustifs des débats de l’Assemblée et des jugements des tribunaux. De plus, il promettait de fournir une analyse non partisane des affaires publiques, dans le cadre de la loi, de l’ordre et du maintien du lien avec l’Empire, et cherchait des perspectives modérées sur les sujets de controverse.
Wilkie se servit aussi du Star pour promouvoir l’exploration, l’immigration, la colonisation des Cantons-de-l’Est, l’agriculture et le commerce ainsi que les progrès technologiques – le chemin de fer surtout. Il publiait les comptes rendus et les procès-verbaux d’organisations religieuses, sociales et scientifiques. Admirateur de Perrault, il fit aussi paraître, en français, de longs extraits de ses ouvrages sur l’éducation. Il écrivit lui-même sur l’instruction une série d’articles qui révèlent l’évolution de sa pensée. Parmi les principaux obstacles au progrès, il notait la disparition, après la Conquête, d’institutions d’enseignement comme le collège des jésuites, la mainmise des Églises sur l’enseignement des matières profanes et, encore une fois, l’absence de formation des maîtres. Il dénonçait ceux parmi les protestants qui voyaient dans le catholicisme un défenseur de l’ignorance et du despotisme, soutenait ceux qui, depuis longtemps, exigeaient que les biens des jésuites soient affectés à l’éducation et prônait l’ouverture d’écoles et de collèges accessibles à tout le monde, sans distinction de religion, celle-ci, affirmait-il, devant être enseignée par chaque confession dans des écoles du dimanche. En 1822, il avait rédigé avec James Thom les règlements administratifs de la St Andrew’s Church Sunday School, fondée peu de temps auparavant.
À la fin de 1830, pour des raisons inconnues, Wilkie vendit le Star ; les nouveaux propriétaires, en dépit du fait qu’ils s’étaient engagés à poursuivre la publication du journal en suivant ses principes, le fermèrent. Dès lors, Wilkie s’occupa activement de la Société littéraire et historique de Québec, fondée en 1824 sous les auspices du gouverneur en chef, lord Dalhousie [Ramsay*]. Il fut président de la section scientifique de cette société en 1830, bibliothécaire pendant plusieurs années et président en 1836. Pendant les années 1830 et une partie des années 1840, il prononça de nombreux exposés sur l’éducation, les beaux-arts, la littérature, la critique historique, les langues grecque, française et anglaise, l’astronomie, les réseaux fluviaux, la morale et la superstition. C’est d’ailleurs au cours de cette période d’intense activité intellectuelle – le 10 novembre 1837 – qu’il reçut un doctorat honorifique en droit de l’University of Glasgow. De plus, il avait été l’un des membres fondateurs de la St Andrew’s Society of Quebec en octobre 1835. Il fut membre du comité qui en rédigea la constitution, fut directeur d’une école apparemment dirigée par elle et fut aumônier de l’organisation. À l’église St Andrew, il fut élu administrateur en 1835 et présida plusieurs comités, dont un qui, en 1837, fut chargé de mettre sur pied une bibliothèque pour la congrégation. Pendant quelque temps, après 1828, il prêcha tous les deux mois à Valcartier ; mais il ne cherchait plus à obtenir de ministère puisqu’il avait trouvé la prospérité comme instituteur. Il résidait au même endroit, rue Des Jardins, depuis 17 ans lorsque, en 1835, il acheta pour £910 trois lots contigus et deux maisons à côté de chez lui ; l’année suivante, il fit construire une maison à deux étages, en pierre, sur le lot vacant. Ces transactions l’obligèrent à contracter une dette de £800 envers John Neilson mais, grâce à son revenu, il put la rembourser entièrement en trois ans.
Au début des années 1840, la santé de Wilkie se mit à décliner. Il devint peut-être le premier directeur de la High School of Quebec en 1842 ou 1843 mais, si ce fut le cas, il démissionna bientôt en faveur de son neveu, Daniel Wilkie. Il mourut à Québec des suites d’une « suffusion du cerveau », le 10 mai 1851, « après deux ans de dépérissement et d’inconscience ». Dans son oraison funèbre, le révérend John Cook* rappela « l’allure et la silhouette du vieux philosophe, marchant lentement et parfois d’une manière assez incongrue au milieu de notre communauté affairée, de toute évidence au-dessus des intérêts communs [...] et vivant dans un monde qui lui était propre, un monde de spéculation, un monde de théories, de fantaisies et de doutes ». Tout en désapprouvant l’originalité des idées religieuses de Wilkie, Cook soulignait que, durant toute son existence, il avait combattu pour maintenir « un niveau élevé d’éducation dans une communauté beaucoup trop encline à limiter l’éducation à [la satisfaction] des besoins plus immédiats des affaires commerciales ».
Dans quelle mesure Daniel Wilkie contribua-t-il à étendre l’instruction élémentaire dans le Bas-Canada ? On ne le déterminera jamais avec certitude. Cependant, on ne saurait négliger l’influence qu’il exerça sur la pensée de son ami John Neilson et sur toute une génération de l’élite de Québec car, tout en combattant pour l’instruction des masses, Wilkie enseigna à nombre des futurs chefs de file de la colonie, tant canadiens-français que britanniques. Rien, mieux qu’une liste de ses élèves, ne saurait faire voir plus éloquemment l’étendue de sa contribution, puisque l’on y retrouve le fils de Neilson, Samuel*, le docteur Joseph Morrin*, Alexander Buchanan, Charles Harper, William Foster Coffin*, Henry Black*, Robert-Shore-Milnes Bouchette*, Thomas Cushing Aylwin*, George-Paschal Desbarats* et Jean-Charles Chapais*. Plusieurs d’entre eux firent élever à sa mémoire, au cimetière Mount Hermon, un imposant monument de granit importé d’Aberdeen.
Daniel Wilkie est l’auteur de : A letter ; most respectfully addressed to the Roman Catholic clergy and the seigniors of the province of Lower Canada : recommending the establishment of schools (Québec, 1810) qui est reproduit en grande partie dans Confrontations : choix de textes sur des problèmes politiques, économiques et sociaux du Bas Canada (1806–1810), J.[E.] Hare et J.-P. Wallot, édit. (Trois-Rivières, Québec, 1970), 187–200, et de plusieurs articles non signés publiés dans son journal, Star and Commercial Advertiser/l’Étoile et Journal de commerce (Québec), 1827–1830. Il publia dans les Trans. (Québec) de la Literary and Hist. Soc. of Quebec : « A few observations, on the importance of aiming at the establishment of some general system of education, in Canada, at this time, 1841 », 4 (1843–1860) : 16–24 ; « An oration, delivered before the Literary and Historical Society of Quebec, at the anniversary prize meeting, May 3, adjourned from April 27th 1827 » : 387–398 ; « On length and space », 2 (1830–1831) : 64–76 ; « The theory of parallel lines, being an attempt to demonstrate the twelfth axiom of Euclid », 3 (1832–1837) : 72–82. On retrouve beaucoup de renseignements sur Wilkie à la MTL, Daniel Wilkie papers, qui contient de la correspondance qui lui est adressée. Un portrait de Wilkie se trouve dans l’entrée de l’édifice de la Literary and Historical Society.
ANQ-Q, CN1-49, 6 août 1829, 12 juill. 1836, 28 févr., 2, 20 mars 1837, 2 mai, 3 déc. 1838, 3 févr. 1841, 29 juin, 3 déc. 1842, 2 févr., 1er avril, 17 août 1844, 7 févr. 1848 ; CN1-116, 17 oct. 1835, sept. 1836, 21 sept. 1838, 12 avril 1844 ; CN1-178, 30 mai 1811 ; CN1-209, 22 mars 1831 ; CN1-285, 29 janv. 1805.— St Andrew’s Presbyterian Church (Québec), Corr. on education, 9 janv. 1829 ; Kirk session minute-book, 1822–1837 ; Reg. des baptêmes, mariages et sépultures, 1er nov. 1805, 10 août 1806, 24 août 1808, 3 mars 1809, 17 août 1810, 25 déc. 1814, 15 janv. 1820, 13 mai 1851 ; Reg. of corr. and session minutes ; St Andrew’s Society minute-book.— La Gazette de Québec, 16 avril, 2 juill., 19 nov. 1807, 15 déc. 1808, 17 août 1809, 12 juill., 20 déc. 1810, 21 mai, 17 déc. 1812, 15 avril, 30 déc. 1813, 25 mai, 24 août, 28 déc. 1815, 26 sept. 1816, 30 janv., 2 oct. 1817, 29 janv., 12 mars, 7 déc. 1818, 15 juill., 2, 5 août 1819, 20 janv. 1820, 9 août 1821, 14 oct. 1822, 17 nov., 22 déc. 1823, 15 janv., 1er mars 1824.— Beaulieu et Hamelin, la Presse québécoise, 1 : 62–63.— J. [E.] Hare et J.-P. Wallot, les Imprimés dans le Bas-Canada, 1801–1840, bibliographie analytique (Montréal, 1967).— Index of the lectures, papers and historical documents published by the Literary and Historical Society of Quebec [...], F. C. Wurtele et J. C. Strachan, compil. (Québec, 1927).— Morgan, Sketches of celebrated Canadians.— Scott et al., Fasti ecclesiæ scoticanæ, 2.— L.-P. Audet, le Système scolaire.— The centenary volume of the Literary and Historical Society of Quebec, 1824–1924, Henry levers, édit. (Québec, 1924).— A. C. Chitnis, The Scottish enlightenment : a social history (Londres, 1976).— Gregg, Hist. of Presbyterian Church.— « The late Daniel Wilkie, L.L.D. », Presbyterian, 9 (1856) : 20.— « The late Rev. Daniel Wilkie, L.L.D. », Presbyterian, 4 (1851) : 97–98.— P.-G. Roy, « la Famille Wilkie », BRH, 42 (1936) : 58–60.
James H. Lambert, « WILKIE, DANIEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/wilkie_daniel_8F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/wilkie_daniel_8F.html |
Auteur de l'article: | James H. Lambert |
Titre de l'article: | WILKIE, DANIEL |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1985 |
Année de la révision: | 1985 |
Date de consultation: | 1 nov. 2024 |