MEULLES, JACQUES DE, seigneur de La Source, chevalier, intendant de la Nouvelle-France (1682–1686), fils de Pierre de Meulles, conseiller du roi, trésorier général de l’ordinaire des guerres, décédé en 1703.
Par son mariage à la fille de Michel Bégon, en 1674, Jacques de Meulles assurait sa carrière au service du roi : cette alliance le faisait entrer dans la famille de Jean-Baptiste Colbert, le grand ministre de Louis XIV. À cette époque, les liens de parenté étaient très forts et il était convenu que les hommes en place favorisaient l’avancement des membres de leur famille. Quand on décida de rappeler Jacques Duchesneau*, intendant en Nouvelle-France, Colbert nomma le fils de Michel Bégon, appelé lui aussi Michel, pour le remplacer mais se ravisant au dernier moment l’envoya aux Antilles et désigna Jacques de Meulles, le beau-frère de Bégon, à l’intendance de la Nouvelle-France ; sa commission est datée du 1er mai 1682.
Avant leur départ pour La Rochelle d’où ils s’embarqueraient pour Québec, Jacques de Meulles et Le Febvre* de La Barre, le nouveau gouverneur général désigné à la succession de Buade* de Frontenac, reçurent de la part du marquis de Seignelay, le fils de Colbert maintenant chargé des affaires canadiennes, des instructions précises sur la façon dont ils devraient s’acquitter de leurs nouvelles fonctions. Louis XIV et Colbert insistaient sur un point particulier : éviter à tout prix que ne se renouvellent les querelles acerbes qui avaient paralysé l’administration civile sous Frontenac et Duchesneau. Il fallait restaurer l’ordre et le calme si l’on voulait assurer le bien-être des colons, particulièrement éprouvés dans le passé. Seignelay avertit le nouvel intendant que son attitude envers La Barre devait être tout autre que celle qu’avait manifestée Duchesneau à l’égard de Frontenac. Le roi avait la conviction que La Barre n’agirait pas comme Frontenac, mais il n’en prévint pas moins carrément l’intendant que, le cas échéant, il devrait faire des représentations au gouverneur et, si elles étaient sans effet, il lui faudrait se soumettre puis en référer au ministre qui aviserait.
Malgré ce qu’on leur en avait dit, Jacques de Meulles et La Barre, à leur arrivée à Québec au début d’octobre, furent pris au dépourvu par la violence des luttes qui divisaient la colonie. Cependant, plus stupéfiante encore fut pour eux la révélation de l’imminence d’une guerre avec les Iroquois : ceux-ci se livraient déjà à des incursions chez les tribus alliées de l’Ouest et pillaient les embarcations françaises et les postes de traite. Le gouverneur et l’intendant apprirent par surcroît que la colonie était sans défense. Ils convoquèrent immédiatement une assemblée des notables de la colonie qui les informèrent que depuis quelque temps les Iroquois n’avaient pas caché leur intention de chasser les Français de l’Ouest du pays et de diriger vers Albany la traite des fourrures qui se faisait à Montréal, en se réservant eux-mêmes le rôle d’intermédiaires. De plus, au Nord, la Hudson’s Bay Company, maintenant solidement établie dans ses postes sur les rives de la baie d’Hudson, tentait d’amener les tribus du Nord à trafiquer avec les Anglais plutôt qu’avec les Français. Les membres de l’assemblée étaient tous d’avis que la seule façon de contenir les Iroquois était d’adopter à leur égard une attitude beaucoup plus ferme que ne l’avait fait le prédécesseur de La Barre. Selon eux, une démonstration de force et, si cela échouait, le recours à la force elle-même étaient les seuls moyens d’empêcher les Iroquois d’écraser une à une les tribus alliées de l’Ouest pour ensuite concentrer tous leurs efforts contre la Nouvelle-France.
Facilement convaincus, La Barre et de Meulles décidèrent qu’une expédition irait attaquer les Iroquois chez eux : c’était l’unique moyen efficace de freiner leur audace. Ils firent parvenir en hâte une requête au ministre le pressant d’envoyer 200 ou 300 hommes de troupes régulières pour défendre les établissements de même que 150 engagés pour travailler la terre pendant que les colons, qui formaient la milice, prendraient les armes. Pour parer à la menace que constituaient les postes de la baie d’Hudson, ils accordèrent aux Canadiens des permis les autorisant à trafiquer avec les tribus que la traite avec les Anglais aurait pu séduire ; on fit parvenir à Daniel Greysolon Dulhut, important traiteur de l’Ouest, l’ordre d’user de toute son influence afin d’empêcher ces tribus d’offrir leurs pelleteries à la compagnie anglaise.
Une fois prises les dispositions pour faire face à la menace extérieure qui pesait sur la colonie, La Barre et de Meulles ne pouvaient qu’attendre l’autorisation du ministre d’attaquer les Iroquois et l’arrivée des renforts sollicités. En attendant, ils s’attaquèrent aux problèmes internes de la colonie. L’intendant de Meulles avait beaucoup de pain sur la planche. Selon lui, la corruption régnait dans les cours de justice de première instance ; il leur retira une grande partie des causes qu’il régla lui-même. Au cours du premier mois, il jugea au moins 200 causes mineures, épargnant ainsi aux intéressés temps et argent. Il ne le fit toutefois que lorsque les deux parties étaient d’accord pour accepter son arbitrage. Il a laissé ce commentaire assez caustique : « On dit que plus il y a de médecins dans une ville plus il y a de malady, il en est de mesme des Juges [...] on n’a jamais rien fait de si a propos que d’Empescher qu’il n’y Eust icy des advocats ». Par ailleurs, le manque de prêtres dans la colonie l’inquiétait sérieusement. Il écrivit au ministre : « les trois quarts au moins [des habitants] n’entendent pas quatre fois la Messe dans l’année. Ce qui fait que souvent, ils meurent sans sacremens et ne sont pas plus instruits dans notre Religion que les Sauvages, qui n’en entendent jamais parler. Ce qui m’a fait une compassion extraordinaire ».
Il semble que dès le début Jacques de Meulles ait été en bons termes avec Mgr de Laval et le clergé en général ; chose certaine, jamais ils ne formulèrent quelque plainte sur sa façon d’administrer le pays. Ses rapports avec La Barre aussi furent d’abord excellents mais, après quelques mois, commencèrent à se détériorer. Il n’est pas facile de départager les torts. La Barre manifestait des dispositions à l’autocratie et de Meulles l’accusait de chercher à usurper des pouvoirs qui relevaient de la charge d’intendant mais une verte réprimande du ministre amena le gouverneur à changer d’attitude. Par ailleurs, l’intendant était loin de se montrer aussi avisé. Très tôt il marqua une forte propension à l’intrigue, quoiqu’il lui manquât la finesse nécessaire pour bien manier cet art subtil. Il devenait de plus en plus évident que La Barre ne possédait pas le talent et la force de caractère indispensables pour faire face aux sérieux problèmes de la colonie. Dans les dépêches au ministre, de Meulles commença à critiquer le gouverneur en des termes qui confinaient au mépris. Averti par le ministre qu’il serait rappelé s’il persistait dans cette voie, il fut assez imprudent pour reprendre ses accusations avec force détails. De toute évidence, de Meulles désirait une réduction des pouvoirs du gouverneur à l’avantage de ceux de l’intendant. À cause des liens étroits de parenté qui l’unissaient au ministre, et sur lesquels il avait sans doute beaucoup tablé, il alla trop loin quand il pria le ministre de donner instruction aux membres du Conseil souverain de ne reconnaître que l’autorité de l’intendant à l’exclusion de celle du gouverneur. À la réception de cette dépêche, Seignelay devint furieux. Il semblait bien que se préparait ce que Louis XIV et le ministre désiraient éviter à tout prix : un conflit déclaré entre le gouverneur et l’intendant qui ne ferait que rouvrir de vieilles plaies. Les dépêches qui suivirent informèrent de Meulles sans ambages que quiconque pouvait proposer une telle énormité démontrait clairement qu’il n’avait pas les capacités voulues pour assumer la charge d’intendant. Il n’en fallait pas moins pour convaincre de Meulles qu’il avait passé les bornes ; aussi cessa-t-il immédiatement ses attaques ouvertes à l’endroit du gouverneur.
Cependant, quelques mois plus tard, les Iroquois, les épidémies, la négligence de Seignelay, la propre ineptie de La Barre se conjuguèrent pour détruire la carrière de ce dernier beaucoup plus efficacement que l’intendant n’aurait pu le faire. Les demandes pressantes de renforts qu’avaient expédiées La Barre et de Meulles pour faire face à la menace iroquoise n’avaient donné que de maigres résultats. En 1683 Seignelay ne s’occupa même pas des dépêches en provenance du Canada. Un fonctionnaire subalterne prit sur lui de recruter à la hâte et d’expédier 150 hommes des troupes de la marine, mais, à leur arrivée dans la colonie, on constata que seulement 120 d’entre eux étaient aptes au service et qu’une grande partie des armes et de l’approvisionnement qu’ils avaient apportés était inutilisable. Mais en 1684, quand les Iroquois assaillirent le fort Saint-Louis, au pays des Illinois, de toutes parts on pressa La Barre d’attaquer les bourgades iroquoises afin d’empêcher ces Indiens d’envahir l’Ouest. En juillet, le gouverneur quitta Montréal à la tête de toutes les troupes régulières disponibles et de la milice mobilisable, soit près de 800 hommes et 378 Indiens alliés. Le contingent n’alla pas plus loin que le fort Frontenac (Kingston, Ont.) où une épidémie de grippe espagnole le réduisit à l’impuissance. La Barre fut obligé de négocier une paix avec les Iroquois et d’accepter leurs conditions humiliantes.
Dans ses dépêches au ministre, en date du 15 juillet et du 14 août, alors même que l’expédition était en route, Jacques de Meulles, avec une prescience étonnante, exprimait la crainte que La Barre n’attaque pas les Iroquois, mais en vienne plutôt à un arrangement. À la nouvelle que ces sombres prévisions étaient devenues réalité, Louis XIV et le ministre ordonnèrent le rappel de La Barre. Les faits venaient corroborer le jugement de l’intendant ; de Meulles, toutefois, n’eut pas le temps de se réjouir longuement. Il avait fort à faire pour pallier la situation critique dans laquelle se débattait la colonie. Comme intendant, il avait la responsabilité immédiate du bien-être des habitants dont la condition était bien pénible à ce moment-là. L’épidémie qui avait terrassé l’armée s’étendait maintenant à toute la colonie, faisant de nombreuses victimes. Au cours de l’été, quatre nouvelles compagnies de troupes arrivèrent dans la colonie, mais elles étaient sans armes, sans provisions suffisantes et sans numéraires pour la solde des hommes. L’intendant de Meulles réunit tout l’argent qu’il put et, quand il fut épuisé, il permit aux soldats de s’embaucher sur les fermes pour retirer des gages. C’est à cette époque que naquit l’étrange mais persistante coutume d’employer les troupes régulières comme main-d’œuvre civile, et la milice formée de colons pour les opérations militaires. Cependant une fois la moisson engrangée, les habitants n’avaient plus besoin de cette main-d’œuvre supplémentaire et de Meulles dut recourir à un nouvel expédient pour payer les troupes. C’est à lui que revient le mérite d’avoir imaginé un système plein d’ingéniosité : la mise en circulation de la monnaie de carte, la première monnaie de papier en Amérique du Nord. Il se servit de cartes à jouer — il semble qu’il y en avait en abondance dans la colonie à cette époque — et les transforma en billets en inscrivant sur la face un montant suivi de sa signature. Dans une ordonnance, il proclama que les cartes seraient rachetées aussitôt que les navires arriveraient de France avec les approvisionnements annuels de capitaux mais que, dans l’intervalle, il fallait accepter les cartes à leur valeur nominale. Cette monnaie de carte remporta un succès plus grand et eut une vie plus longue que de Meulles n’aurait jamais pu l’imaginer. Il y avait toujours pénurie de numéraire dans la colonie, bien que la peau de castor en tînt souvent lieu ; aussi la monnaie de carte répondait-elle à un réel besoin. Dans les années qui suivirent, à peine avait-on racheté les cartes que la nécessité ou la commodité exigeait qu’elles soient remises en circulation. La colonie s’était ainsi donné un système monétaire à la fois unique et durable qui, à tout prendre, lui a été fort utile.
Tout en rendant ce très précieux service à la colonie, de Meulles expédiait au ministre des relations détaillées de l’expédition de La Barre contre les Iroquois, soutenant que, n’eût été la pusillanimité du gouverneur, l’ennemi aurait été anéanti ; il rejeta sur La Barre la responsabilité de la mauvaise tournure des événements et déclara que la colonie était à peu près perdue. Il prit toutefois bien soin d’ajouter qu’en dépit de tout il était en excellents termes avec le gouverneur.
Au cours de l’été de 1685, arrivait dans la colonie Jacques-René Brisay de Denonville, successeur de La Barre au poste de gouverneur général. Homme doué d’une personnalité toute différente de celle de La Barre, il ne tarda pas à élaborer des plans minutieux pour remédier aux très graves problèmes qui assaillaient la colonie. Entre autres choses, on porta à sa connaissance que Jacques de Meulles s’était rendu coupable de sérieuses malversations. Dans la première dépêche qu’il adressa au ministre, il déclara que l’intendant était si cupide qu’il s’était attiré le mépris du peuple ; de plus, on accusait l’intendant d’avoir vendu, au prix de 1 000# chacun, des congés de traite dans l’Ouest. Denonville constata qu’une confusion absolue régnait dans les magasins du roi ; afin d’empêcher que l’intendant ne trafiquât à même les marchandises, Denonville fit poser de triples serrures aux portes de l’entrepôt et stipula que désormais on ne pourrait sortir de marchandises qu’en présence de de Meulles, du magasinier et de lui-même. Quand le gouverneur eut accumulé suffisamment de preuves contre l’intendant de Meulles, il lui révéla les accusations qui pesaient contre lui et lui offrit de n’en rien dévoiler au ministre s’il acceptait de s’amender. De Meulles se contenta de protester de sa complète innocence et ne sembla manifester aucune disposition à suivre les conseils du gouverneur ou à tenir compte de ses avertissements. Denonville estima alors qu’il ne lui restait plus qu’à fournir un rapport détaillé tant au ministre qu’au marquis de Menars, membre influent du clan Colbert et proche parent de la femme de de Meulles.
Pendant que Denonville rédigeait ces rapports, tâche qui de toute évidence lui répugnait au plus haut point, de Meulles descendait le Saint-Laurent à bord d’un trois-mâts, en route pour l’Acadie. Il avait reçu du ministre instruction d’entreprendre cette tournée de l’Acadie afin de préparer un relevé des ressources de la région et d’étudier la possibilité d’y établir des pêcheries sédentaires qui procureraient de l’emploi aux Canadiens et un marché pour les produits agricoles de la colonie. De Meulles fut absent de Québec depuis le début d’octobre jusqu’en septembre de l’année suivante. À son retour, une surprise brutale l’attendait : une laconique dépêche du roi lui enjoignait de rentrer en France. Le 23 septembre, pour la première fois depuis son voyage en Acadie, il se présenta à une réunion du Conseil souverain, mais uniquement pour présider cette partie de la réunion qui était consacrée à l’enregistrement de la commission de son successeur, Jean Bochart de Champigny ; la formalité remplie, il prit congé du conseil et deux conseillers l’escortèrent jusqu’à la porte, selon l’usage. Peu après, il s’embarquait pour la France.
De retour en France, il sollicita une entrevue avec le ministre, mais on la lui refusa. La tournure que prenaient les événements le remplissait d’une amertume compréhensible. Il prétendit que Denonville l’avait lourdement calomnié et qu’il aurait à en rendre compte un jour. Il est impossible de dire avec quelque certitude si ses allégations étaient justifiées ; toutefois, Denonville était un homme très consciencieux et tout l’opposé d’un imbécile. Peut-être a-t-il ajouté foi à des faux témoignages et s’est-il trompé grossièrement sur de Meulles ; mais cela semble peu probable. Par ailleurs, les religieuses de l’Hôtel-Dieu ont consigné dans leurs annales que de Meulles avait été diffamé car il s’était acquitté de ses responsabilités d’une manière exemplaire. Étaient-elles vraiment en mesure de connaître ce qui avait pu se produire ? Il est permis d’en douter. Dans sa critique de La Barre, Jacques de Meulles a assurément démontré une absence de modération, de scrupule et de jugement, même si beaucoup de ses rapports étaient justifiés. Si les accusations portées par Denonville n’avaient pas été solidement appuyées, il est peu probable qu’on les eût retenues, surtout si l’on songe aux liens de parenté qui unissaient de Meulles au ministre.
Il faut dire à la décharge de de Meulles qu’il fut intendant de la Nouvelle-France à une époque extrêmement difficile, qu’il eut à composer avec un gouverneur d’une incompétence notoire, et avec un ministre, Seignelay, qui ne fit aucun effort pour se pencher sur les problèmes canadiens, et encore moins pour les régler, avant d’y être forcé par l’incurie de La Barre face à la menace iroquoise. De Meulles a fait montre d’une grande souplesse et de beaucoup d’ingéniosité dans la façon dont il a réglé certains problèmes : la mobilisation des troupes de la marine comme main-d’œuvre d’urgence et l’introduction de la monnaie de carte en témoignent. De plus, c’est à son instigation que la couronne fit l’acquisition de la brasserie abandonnée de Jean Talon* et c’est lui qui en commença la rénovation et la transformation en palais de justice.
Revenu en France, de Meulles se retira à Orléans où il avait acheté la charge de grand bailli et il y demeura, selon toute vraisemblance, jusqu’à sa mort, en mai 1703.
AN, Col., B, 8–11 ; Col., C11A, 6s. ; Col., F3, 2, f.130.— ASQ, Lettres, M, 62, 71.— BN, MSS, Collection Clairambault, 849, f.73 ; MSS, Fr., 22 669, f.322.— Caron, Inventaire de documents, RAPQ, 1939–40 : 247, 251, 261.— Coll. de manuscrits relatifs à la N.-F., I : 345.— Documents relatifs à la monnaie sous le régime français (Shortt), I.— Juchereau, Annales (Jamet).— Jug. et délib., II.— Lettre de l’intendant de Meulles à M. Peuvret de Mesnu, BRH, XXXV (1929) : 179.— Ord. comm. (P.-G. Roy), II.— Eccles, Canada under Louis XIV.— Lanctot, Histoire du Canada, II.
W. J. Eccles, « MEULLES, JACQUES DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 5 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/meulles_jacques_de_2F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/meulles_jacques_de_2F.html |
Auteur de l'article: | W. J. Eccles |
Titre de l'article: | MEULLES, JACQUES DE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1969 |
Année de la révision: | 1991 |
Date de consultation: | 5 nov. 2024 |