ADDISON, ROBERT, ministre de l’Église d’Angleterre, né le 6 juin 1754 à Heversham, Angleterre, fils de John Addison et d’Ellinor Parkinson ; le 24 octobre 1780, il épousa à Cambridge, Angleterre, Mary Atkinson, et ils eurent quatre enfants, dont deux atteignirent l’âge adulte ; probablement après juillet 1807, il épousa une prénommée Rébecca (dont le nom de famille était peut-être Plummer) ; décédé le 6 octobre 1829 à Niagara (Niagara-on-the-Lake, Ontario).

Robert Addison fréquenta le Trinity Collège de Cambridge, qui lui décerna un baccalauréat ès arts en 1781 et une maîtrise ès arts en 1785. Ordonné diacre de l’Église d’Angleterre le 11 mars 1781, il servit quelque temps comme vicaire à Upwell. Au cours des années 1780, il fut aussi engagé comme précepteur auprès d’étudiants qui voulaient entrer à l’université. Vers la fin de la décennie, sa femme se trouva atteinte d’une maladie mentale. Même en faisant abstraction de ce handicap, les perspectives d’Addison dans l’Église n’étaient pas encourageantes. À la fin des années 1780, peut-être après la mort de sa femme, il offrit donc ses services comme missionnaire à la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts, qui l’affecta à Newark (Niagara-on-the-Lake). Il passa l’hiver de 1791 à Québec et parvint à son lieu d’affectation en juillet 1792.

Addison attendait beaucoup du Haut-Canada. Quand il mourut, il avait réalisé certains de ses espoirs, mais rien n’avait été facile. Au moment de son arrivée, Newark, pourtant capitale de la colonie et centre de transit des fourrures acheminées par le Saint-Laurent, n’était qu’un petit village. Les terres agricoles qui l’entouraient ne comptaient qu’une population clairsemée et, jusque vers 1820 au moins, la plupart des habitants étaient presbytériens ou congrégationalistes. En 1792, Addison n’était que le troisième missionnaire anglican à s’installer en permanence dans le Haut-Canada – les autres étant John Stuart* et John Langhorn* – et le premier ecclésiastique de quelque confession que ce soit dans la région de Niagara. Jusqu’à l’arrivée de George Okill Stuart* à York (Toronto) en 1801, il demeura le seul ministre anglican à l’ouest d’Ernestown (Bath). Addison était le grand responsable de toute la presqu’île du Niagara et, de surcroît, il dut dès le début exercer son ministère auprès des Six-Nations qui étaient installées sur les bords de la rivière Grand. Jusqu’à ce qu’il confie cette tâche à Ralph Leeming* en 1818, Addison visita l’établissement deux fois chaque année. Il n’apprit jamais l’agnier, comptant plutôt sur Joseph Brant [Thayendanegea*] et John Norton pour lui servir d’interprètes, mais il obtint auprès de ce peuple autant de succès qu’on pouvait en attendre.

Addison était un bon prédicateur et, sans déployer de zèle, il s’acquittait assidûment de ses fonctions. Populaire parmi ses paroissiens, il rassemblait toujours des groupes assez nombreux. Fidèles aux offices, ses paroissiens ne répondaient cependant pas à tous ses appels avec promptitude. Ainsi Addison dut attendre jusqu’en 1809 pour qu’ils lui construisent une église à Niagara, comme s’appelait alors Newark. Peut-être se consola-t-il quelque peu en apprenant, une fois la construction terminée, que l’église St Mark était considérée comme la plus belle de la colonie. Mais il dut avoir d’autant plus de mal à accepter le malheur qui la frappa : en effet, elle fut prise puis incendiée par les envahisseurs américains en 1813. Elle ne fut restaurée qu’en 1821, et consacrée en 1828 par l’évêque Charles James Stewart*.

De même, Addison n’eut pas tout à fait lieu de se réjouir de la rémunération que lui versaient ses paroissiens. Quand ils avaient demandé un missionnaire à la Society for the Propagation of the Gospel en 1790, les citoyens de Newark avaient promis une terre bénéficiale, une maison et £100 par an pendant sept ans. Addison fit plusieurs tentatives pour obtenir cet argent, qui s’avérèrent finalement presque vaines. La vie étant chère dans ce village isolé, il endura quelques privations, surtout les premières années. En 1794, ses difficultés financières le poussèrent même à demander à ladite société la permission d’aller s’installer en Nouvelle-Écosse, mais sa requête n’eut pas de suite. Par contre, dès la fin de la décennie, sa situation s’améliora considérablement. À compter de 1796, une allocation annuelle du gouvernement vint s’ajouter au salaire que lui versait la société. Il recevait aussi des honoraires à titre d’aumônier de la chambre d’Assemblée, charge qu’il conserva même après que le siège du gouvernement eut été transféré à York. Enfin, il devenait aumônier militaire chaque fois qu’un régiment était cantonné dans la région.

Au total, les ressources financières d’Addison suffisaient à ses besoins immédiats, mais la situation n’était pas idéale puisque la plupart de ses sources de revenus se tariraient à sa mort. En 1800, il avait 45 ans et, la longévité étant très rare à l’époque, la perspective de laisser sa famille au bord de la misère l’inquiétait considérablement. C’est. sans doute pourquoi, tout au long des années qu’il passa dans le Haut-Canada, il chercha à se constituer une succession en se lançant dans des entreprises financières.

La spéculation foncière fut la plus importante des activités séculières d’Addison. Vers 1795, il se mit en frais d’obtenir le plus de terres possible du gouvernement. Les registres montrent qu’à la fin de la guerre de 1812 il avait déjà reçu 27 concessions, disséminées dans sept cantons de la région de Niagara. Il acheta aussi des terres, notamment 18 000 acres dans le canton de Norwich et dans le canton de Dereham (canton de Southwest Oxford) en 1800, puis 13 000 acres dans le canton de Nichol en 1826. À la fin des années 1820, son patrimoine foncier s’était encore considérablement accru, ce qui faisait de lui l’un des plus gros propriétaires terriens de la colonie. Aussi se montra-t-il prêt à protéger ses investissements quand, en vertu d’une loi adoptée en 1824, le gouvernement tenta de percevoir de lourds impôts sur lés terres en friche. Son nom apparut en tête d’une pétition qui protestait contre la loi et qui fut présentée à la chambre d’Assemblée. Avec William Warren Baldwin*, Thomas Clark et William Dickson*, il comparut aussi devant un comité de l’Assemblée pour s’opposer avec force à cette mesure législative.

Si Addison réussit dans la spéculation foncière, il connut l’échec dans une autre de ses entreprises. En 1798, il obtint du gouvernement un bail sur une saline située dans le canton de Louth, même si apparemment aucun contrat officiel ne fut signé. N’ayant pas l’intention de produire lui-même du sel, il consacra quelque argent à l’aménagement de l’installation et la sous-loua à un certain Solomon Moore en 1802. Les difficultés ne surgirent qu’en 1807. En effet, l’exécuteur testamentaire d’Angus Macdonell* (Collachie), ancien exploitant de la saline, exigea d’Addison une indemnisation pour les travaux que Macdonell avait faits. Trois ans plus tard, Moore soumit au Conseil exécutif une requête dans laquelle il demandait que la saline lui soit donnée et, probablement pour étayer sa cause, accusait Addison de fausse représentation et d’extorsion. Dans les deux cas, le conseil agit de façon brusque et péremptoire envers Addison. Finalement, au bout de trois ans, il fut résolu qu’il n’avait pas à verser d’indemnité. Dans son litige avec Moore, cependant, Addison protesta en vain de son innocence. Il comparut personnellement devant le conseil et lui présenta des témoignages dans lesquels Robert Nichol et Thomas Dickson niaient les allégations de Moore. Toutefois, le conseil choisit de croire Moore et répondit à Addison qu’il n’avait aucun droit sur la saline. Finalement, celle-ci ne fut pas concédée à Moore et ne fut plus jamais exploitée. Addison tenta encore une fois d’en recouvrer la propriété, mais sans succès, et les accusations de Moore à son endroit ne furent jamais éclaircies.

Les espoirs qu’Addison avait mis dans la saline n’étaient pas réalistes. Il était naïf de sa part de penser qu’il pourrait conserver son emprise sur pareille ressource potentiellement lucrative sans s’y intéresser de beaucoup plus près qu’il ne pouvait le faire. Néanmoins, l’attitude du Conseil exécutif fut étonnante. Après tout, Addison était un ministre de l’Église établie dont la conduite n’avait jamais été critiquée publiquement par les autorités militaires, civiles ou religieuses. Pourtant, le conseil semblait prêt à croire les pires allégations sur son compte et le traita en définitive sans ménagement, voire avec hostilité.

Cela résultait probablement du fait que, dans le courant des années 1806 et 1807, le lieutenant-gouverneur Francis Gore* en était venu à considérer Addison comme un radical dangereux, sûr qu’il était de l’existence d’un « lien intime » entre lui et l’opposition que dirigeaient le juge Robert Thorpe*, William Weekes* et Joseph Willcocks*. Pendant l’hiver de 1806–1807, Gore commença à manœuvrer contre la faction antigouvernementale et découvrit, au cours d’une enquête, ce qu’il tenait pour une preuve de la complicité d’Addison. Or, malgré la conviction du lieutenant-gouverneur, il semble hautement improbable que ce lien ait jamais existé.

Les soupçons avaient commencé à planer au cours de l’été de 1806 : au fort George (Niagara-on-the-Lake), Brant avait attaqué William Claus, responsable du département des Affaires indiennes du Haut-Canada, dans un discours prononcé lors d’une réunion d’un conseil indien auquel assistaient Thorpe, Weekes et Addison. De la présence de ce dernier à cette réunion, on conclut qu’il approuvait l’attaque de Brant et les idées de l’opposition politique. Mais Addison avait d’autres raisons plus plausibles d’être présent : le conseil se réunissait à Niagara. De plus, Addison était depuis longtemps associé à Brant et, après tout, il était aux yeux de nombre d’Indiens présents à cette rencontre le missionnaire de l’Église établie. S’il avait eu quelque visée subversive, ç’aurait probablement été celle d’un spéculateur foncier lorgnant les territoires indiens.

Rien n’indique qu’Addison fut mêlé aux activités poursuivies par Thorpe et ses associés pendant l’été et le début de l’automne de 1806. Cependant, en novembre, lui-même et Samuel Thompson, marchand de Niagara, acceptèrent de se porter garants des engagements financiers que Willcocks prendrait comme shérif du district de Home. Or, Willcocks était devenu un critique avoué du gouvernement et participait activement à la campagne électorale de Thorpe, qui visait un siège à l’Assemblée. Au début de 1807, Gore recueillit plusieurs témoignages attestant du radicalisme de Willcocks et les transmit à Londres dans un dossier qui faisait également état de la garantie signée par Addison pour Willcocks. Apparemment, Gore avait décidé de considérer ce lien comme une preuve de sympathie politique, concluant ainsi à une culpabilité par simple association d’idées. Accepter de servir de caution à un homme qu’il connaissait depuis des années, et seulement pour les mesures que celui-ci prendrait en sa qualité de fonctionnaire du gouvernement, n’était guère une preuve d’intentions révolutionnaires. En fait, l’image qu’Addison se faisait de Willcocks était très différente de celle que Gore se forgeait. Dans une lettre qu’il écrivit à Mme Thorpe au cours de l’été de 1807, Addison exprima en effet des doutes sur les chances de succès de Willcocks comme éditeur de journal et homme politique. Comme tous les Irlandais, disait-il, Willcocks n’avait aucun sens de ï a mesure. Il devait chercher à éliminer de sa nature « toute la jalousie du pouvoir et toute la malveillance d’une nette opposition ». Ce ne sont pas là les mots d’un sympathisant politique.

Par ailleurs, Addison écrivit au moins à deux reprises à l’ancien arpenteur général, Charles Burton Wyatt*, qui quitta le Haut-Canada pour la Grande-Bretagne en 1807 afin d’être réintégré dans les fonctions dont Gore l’avait démis. Cependant, rien ne prouve que les lettres d’Addison aient exprimé quelque penchant pour le radicalisme et, de toute façon, Wyatt n’était pas un personnage central du groupe de Thorpe. Wyatt se pensait un ami d’Addison et se donna un mal considérable, une fois en Angleterre, pour tenter de lui obtenir une charge d’aumônier militaire à Niagara. Mais Addison n’éprouvait pas d’amitié pour lui. En 1807, il le décrivit comme un homme inspiré par le démon et, par la suite, il ne prit même pas la peine de le remercier de ses efforts.

Il semble donc clair qu’Addison n’apporta pas un appui discret à Thorpe, à Weekes et à Willcocks pendant et après l’été de 1806. Il demeure possible, par contre, qu’il ait eu des liens plus solides avec eux auparavant. Dans ce cas, son amitié aurait découlé de sa collaboration avec le groupe de marchands écossais, dont Niagara était le centre d’activités. Dickson, Nichol, Clark, Robert Hamilton* et leurs collègues étaient les paroissiens, les amis et les associés commerciaux d’Addison. On a montré récemment que, jusqu’en 1806, la vie politique, dans la presqu’île du Niagara, se caractérisait essentiellement par un conflit qui opposait, d’une part, ces grands négociants laurentiens et, d’autre part, les fonctionnaires et représentants du gouvernement et les petits marchands. Addison partageait probablement les opinions politiques des marchands écossais et, dans la mesure où il considérait le groupe de Thorpe comme un foyer de critiques du gouvernement en place, il les voyait peut-être comme des alliés possibles. Dès 1807 cependant, le radicalisme strident de Thorpe et de Willcocks commença à provoquer un réalignement des groupes politiques de la région de Niagara. Les marchands importants se mirent plutôt à appuyer le lieutenant-gouverneur et ses deux conseils. Addison fit peut-être de même.

Quoi qu’il en soit, à compter de 1806, Addison demeura politiquement suspect aux yeux de Gore pendant des années. En fait, les soupçons qui l’entouraient ne s’éteignirent probablement pas avant que la guerre de 1812 ne lui ait donné l’occasion de prouver sa loyauté. Sa paroisse se trouvait dans la région la plus vulnérable du Haut-Canada et pourtant il demeura à son poste tout au long des hostilités. Il fut présent pour officier aux funérailles militaires de sir Isaac Brock*, il assista impuissant à l’incendie de la ville et de son église par les Américains et il rapporta à la Society for the Propagation of the Gospel qu’il avait été « pillé, fait prisonnier de guerre et harcelé jusqu’à en devenir gravement malade ». Avant la fin du conflit, Addison avait été témoin d’« à peu près toutes les tristes scènes de malheur qu’un pays soumis aux ravages de la guerre [pouvait] connaître ». À mesure que les hostilités approchaient de leur terme, on commença à reconnaître publiquement le rôle qu’il avait joué. En 1814, l’Assemblée décida à l’unanimité de lui verser £100 pour le travail qu’il avait accompli auprès des soldats blessés du fort George et des malheureux habitants de la région de Niagara. Un an plus tard, c’est à lui qu’il revint de distribuer dans toute la région les fonds recueillis par la Loyal and Patriotic Society of Upper Canada à l’intention de ceux qui avaient subi des dommages de guerre.

Addison était probablement le plus instruit des Haut-Canadiens de son époque. Il était arrivé dans la colonie avec une magnifique collection personnelle d’ouvrages du xviie et du xviiie siècle. Toutefois, il ne s’en servait pas, ou du moins pas systématiquement. De son propre aveu, rien dans la nouvelle colonie ne l’y poussait et il avait une propension à l’indolence : ces deux éléments faisaient de lui un lecteur inconséquent et un homme qui n’avait atteint l’« excellence dans aucun domaine ». Son nom apparaît néanmoins dans l’histoire de l’éducation de la province car, en 1815, dans un rapport rédigé avec John Strachan* à l’intention du lieutenant-gouverneur, il proposa un plan pour mettre sur pied un système d’instruction publique dans la colonie. Une partie de ce plan fut acceptée et servit de base au Common Schools Act de 1816. Strachan était si impressionné par l’érudition d’Addison que, de son propre aveu, c’était le seul homme dans le Haut-Canada sous l’autorité duquel il aurait accepté de travailler à l’université dont il souhaitait la création. Quand le King’s College reçut sa charte en 1827, le poste de recteur fut confié à l’archidiacre d’York, mais Strachan souhaitait offrir à Addison le poste de directeur du nouvel établissement. Addison se plut un moment à s’imaginer dans le rôle du grand lettré respecté des jeunes étudiants, mais il revint bien vite sur terre. Il était trop vieux, disait-il à Strachan, et sa santé était si mauvaise qu’il mourrait avant l’ouverture de l’université.

À la fin des années 1820, Robert Addison se trouvait dans le Haut-Canada depuis près de 40 ans et avait vécu plus près du centre des affaires coloniales que quiconque. Toujours dévoué à son Église et à ses paroissiens, il avait aussi de nombreuses responsabilités qui indiquaient qu’il était une personne bien vue et respectable. Il siégeait au Bureau de surveillance générale de l’éducation et était étroitement lié aux activités de la grammar school de Niagara ; grand aumônier de la loge maçonnique de Niagara, il faisait partie du conseil d’administration de la bibliothèque publique de Niagara et avait présidé au moins une fois la Cour des sessions trimestrielles du district. Au fil des années, il joua un rôle important dans la construction des églises de Grimsby, Chippawa, Queenston, Fort Erie et St Catharines. En 1828, il était si malade qu’il dut renoncer à ses fonctions d’aumônier de l’Assemblée. ‘l ne se rétablit jamais et s’éteignit à Niagara le 6 octobre 1829. Ce fut Strachan qui prononça le sermon à ses funérailles.

H. E. Turner

L’auteur tient à remercier A. J. Stevenson d’Ottawa qui lui a fourni des renseignements généalogiques sur la famille Addison.

On trouve aux AO des renseignements sur les propriétés et les transactions foncières de Robert Addison : dans les documents relatifs aux terres de la couronne (RG 1), dans ceux qui concernent les cantons (C-IV), plus particulièrement le canton de Niagara ; dans l’index onomastique du registre foncier et des brevets des terres par district, 1790–1825 (RG 53, sér. 2, 1 : fo 123) ; et dans la collection de microfilms des registres de terres et des pétitions du Haut-Canada (APC, RG 1, L1 et L3).

Quelques lettres choisies parmi celles qu’Addison envoya à la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts ont été publiées dans « The Rev. Robert Addison : extracts from the reports and (manuscript) journals of the Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts », A. H. Young, édit., OH, 19 (1922) : 171–191, et un de ses sermons a paru sous le titre de « An old time sermon », Niagara Hist. Soc., [Pub.], no 5 (1899) : 1–7.

AO, MS 35, letter-book, 1827–1839, Strachan à Addison, 23 janv. 1828 ; unbound papers, Addison à Strachan, 9 févr. 1828 ; MS 88, C. B. Wyatt à W. W. Baldwin, 4 déc. 1812.— Niagara Hist. Soc. Museum (Niagara-on-the-Lake, Ontario), F-IV-1 : 27 (mfm aux AO).— PRO, CO 42/343 ; 104–117 ; 42/350 : 212–291, 456–460, 478–482 ; 42/357 ; 254–293 ; 42/366 : 204–207.— H.-C., House of Assembly, Journal, 1828 : 39–63, 92 ; app., « Report on several petitions, praying for an alteration in the law imposing certain taxes on uncultivated lands ».— « Journals of Legislative Assembly of U.C. », AO Report, 1912.— Statistical account of U.C. (Gourlay ; Mealing, édit., 1974), 189–193.— Strachan, Letter book (Spragge), 75–79.— Town of York, 1793–1815 (Firth), 175–178.— Valley of Six Nations (Johnston).— Joseph Willcocks, « The diary of Joseph Willcocks from Dec. 1, 1799, to Feb. 1, 1803 », J. E. Middleton et Fred Landon, The province of Ontario : a history, 1615–1927 (5 vol., Toronto, [1927–1928]), 2 : 1250–1322.— Alumni Cantabrigienses [...], John et J. A. Venn, compil. (2 part. en 10 vol., Cambridge, Angl., 1922–1954), part. ii, 1 : 14.— Armstrong, Handbook of Upper Canadian chronology (1967), 104.— Robert Addison’s library : a short-title catalogue of the books brought to Upper Canada in 1792 by the first missionary sent out to the Niagara frontier by the Society for the Propagation of the Gospel, W. J. Cameron et al., compil. (Hamilton, Ontario, 1967).— Carnochan, Hist. of Niagara. Cowdell Gates, Land policies of U.C. Ernest Hawkins, Annals of the diocese of Toronto (Londres, 1848).— David Thomas, « A history of Anglican beginnings in Niagara », Religion and churches in the Niagara Peninsula : proceedings, fourth annual Niagara Peninsula History Conference, Brock University, 17–18 April, 1982, John Burtniak et W. B. Turner, édit. (St Catharines, Ontario, 1982), 27–35.— Wilson, Enterprises of Robert Hamilton. A. P. Addison, « Robert Addison, of Niagara », Canadian Journal of Religious Thought (Toronto), 1 (1924) : 420–426.— E. A. Brooks, « The little world of Robert Addison, first priest of Niagara (1792–1829) », Canadian Church Hist. Soc., Journal (Toronto), 4 (1960–1962), no 1.— Ernest Green, « The search for salt in Upper Canada », OH, 26 (1930) : 406–431.— A. H. Young, « The Rev. Robert Addison and St. Mark’s Church », OH, 19 : 158–170.

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H. E. Turner, « ADDISON, ROBERT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/addison_robert_6F.html.

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Auteur de l'article:    H. E. Turner
Titre de l'article:    ADDISON, ROBERT
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1987
Année de la révision:    1987
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