John Skirving Ewart (1849–1933), éternelle figure controversée, naquit au sein d’une influente famille protestante du Haut-Canada. Avocat prospère et accompli, il défendit Louis Riel après sa condamnation en 1885 et appuya les catholiques francophones dans les débats sur la question des écoles du Manitoba. Dans The kingdom papers et The independence papers, qu’il publia à compte d’auteur, Ewart plaide vigoureusement pour l’indépendance du Canada vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son empire.
Titre original :  John Skirving Ewart, 1907. (© Topley Studio Fonds / Library and Archives Canada | Bibliothèque et Archives Canada / PA-025634)

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EWART, JOHN SKIRVING, avocat et auteur, né le 11 août 1849 à Toronto, fils de Thomas Ewart et de Catherine Seaton Skirving*, petit-fils de John Ewart* et neveu de sir Oliver Mowat* ; le 25 septembre 1873, il épousa à Toronto Jessie Campbell, et ils eurent deux fils et trois filles, dont une mourut en bas âge ; décédé le 21 février 1933 à Ottawa.

Débuts

John Skirving Ewart n’avait pas encore deux ans lorsqu’il perdit son père. Thomas Ewart mourut à Madère, où il s’était rendu en 1850 avec sa femme Catherine afin de combattre la tuberculose qui l’emporta peu après. Catherine retourna à Toronto rejoindre ses trois enfants, laissés à sa belle-sœur Jane Ewart et à son mari Oliver Mowat, associé du cabinet d’avocats de Thomas. En 1854, avec son fils John Skirving (qu’on appelait Jack pendant sa jeunesse) et ses deux filles, elle partit vivre en Écosse chez des parents. Ils rentrèrent tous au pays en 1859, décision qu’elle expliquerait ainsi : « Le Canada est vraiment ma patrie, soyez-en certains. »

John Skirving était issu de la classe dirigeante de Toronto : sa famille comptait notamment son grand-père John, architecte doté d’un sens civique, son père, homme politique réformiste en devenir et allié de George Brown*, sa mère, fervente philanthrope de l’Église presbytérienne, et son oncle Oliver Mowat, avocat et politicien extrêmement prospère. John Skirving se rebella. À l’Upper Canada College, où son père avait été délégué de classe, il se révéla un étudiant indifférent et un farceur invétéré. Il vendit ses livres afin de s’acheter un bâton de crosse, se sculpta une clé de bois pour pénétrer dans les salles privées de l’établissement et tourmentait les professeurs, représentants d’un système d’éducation rigide qu’il trouvait « exaspérant ». Le collège le déclara « incorrigible » et l’expulsa : il avait alors 15 ans.

Derrière les pitreries de John Skirving se cachait un bel esprit. Le jeune homme avait besoin d’inspiration, que lui fournit James Michie, marchand local qui lui donna accès à sa riche bibliothèque. Au fil de ses lectures, principalement des textes religieux et philosophiques, John Skirving prit conscience de son désir de passer sa vie à apprendre et à s’améliorer. Il songea sérieusement à devenir ministre presbytérien, mais choisit d’embrasser la profession de son père et de son oncle. Il engagea l’avocat William Mulock* comme tuteur de latin pour se préparer aux examens d’entrée de l’école de droit Osgoode Hall. Les relations de sa famille lui vinrent sans doute en aide. L’Osgoode Hall accepta sa demande d’admission, appuyée par le futur juge en chef du Canada, Samuel Henry Strong*. Ewart fut reçu au barreau de l’Ontario en 1871. Il travailla peut-être au cabinet de Samuel Hume Blake* pendant ses études et à celui de John Alexander Macdonald*, à Kingston, une fois son diplôme obtenu.

Le droit et la politique

À son entrée dans la firme de Mowat, Ewart manifesta un grand sens du détail et de l’ordre. Il publia un index de lois en 1872 et un livre intitulé A manual of costs en 1874, qui feraient l’objet de plusieurs éditions et de réimpressions. Il enseigna le droit de la propriété à l’Osgoode Hall et participa à la fondation de l’Osgoode Literary and Legal Society. En septembre 1873, il épousa la Torontoise Jessie Campbell. Il l’avait demandée en mariage pour la première fois trois ans auparavant, dans un poème pour la Saint-Valentin : « Il est timide – il le sent – et tremble », dit le premier vers. Elle avait alors 14 ans. Un fils naquit en 1875 ; ils auraient un autre garçon et trois filles, dont l’une mourut à l’âge de quatre ans. Ils effectuaient régulièrement des voyages en famille à Muskoka. Ewart compta parmi les 12 premiers membres du Toronto Lacrosse Club, qui remporta le championnat national en 1876. Il s’éloigna du presbytérianisme et finirait par se tourner vers le culte anglican, moins formel.

Ewart se sentait parfois dépassé par son emploi du temps chargé, et traversa un épisode de dépression en 1880. Redoutant de contracter la tuberculose, il s’installa l’année suivante à Winnipeg, où le climat était plus sec. Il y pratiqua le droit avec le député manitobain James Fisher, continua sa publication ambitieuse de textes juridiques et mit sur pied le Manitoba Law Journal. Pendant une courte période, Ewart se rapprocha des libéraux de Winnipeg, peut-être en partie à cause de son association avec l’éditeur et homme politique William Fisher Luxton* ; il ne possédait cependant pas les qualités diplomatiques des bons politiciens. Il consacra plutôt son énergie débordante à voyager, à dévorer des livres sur la politique, l’économie et l’histoire, et à donner des causeries sans prétention sur tous les sujets possibles, de Machiavel à l’hypnose, en passant par l’archéologie de Jérusalem. Il jouait au tennis et au curling, faisait du canot et participerait à la course cycliste annuelle de Winnipeg jusqu’à l’âge de 46 ans.

En 1884, Ewart reçut le titre de conseiller de la reine. Même s’il tourna honneur en dérision en affirmant que cette « distinction peu enviable » offusquait l’égalitariste en lui, il l’accepta. Il se servit de sa nouvelle notoriété dans le domaine du droit pour soutenir deux causes controversées touchant le Manitoba. D’abord, il fit partie de l’équipe qui interjeta appel de la condamnation de Louis Riel* pour trahison, en 1885, à la Cour du banc de la reine du Manitoba. Du balcon de l’hôtel de ville de Saint-Boniface (Winnipeg), il s’adressa à une foule de partisans de Riel à la suite du rejet du recours : il déclara qu’il ne s’était « jamais impliqué dans une affaire avec un plus grand enthousiasme ». Ensuite, il mena pendant plus de cinq ans une lutte devant les tribunaux et sur la scène publique pour renverser les projets de lois scolaires manitobains de 1890 [V. D’Alton McCarthy*], qui avaient mis un terme au financement public de l’enseignement catholique en français. À son avis, le règlement Laurier-Greenway de 1896 [V. Thomas Greenway*] n’accordait que des concessions marginales à la minorité catholique et trahissait les promesses faites aux francophones à la création du Manitoba.

En 1904, Ewart décida de quitter Winnipeg. Spécialisé dans les appels devant la Cour suprême du Canada et le comité judiciaire du Conseil privé à Londres, il lui semblait logique de s’installer à Ottawa avec sa famille. Ses investissements immobiliers au Manitoba ayant rapporté gros, il construisit une maison confortable au 400, rue Wilbrod, dans le quartier chic de Sandy Hill, et établit son cabinet au centre-ville, dans l’édifice de la Banque Molson. Il pratiquait le golf en amateur au Royal Ottawa Golf Club, et s’adonnait au billard avec la précision et le sérieux qui le caractérisaient dans toutes ses entreprises. Sa carrière juridique atteignit son point culminant en 1910, quand il comparut pendant quatre jours devant la Cour permanente d’arbitrage de La Haye au nom du Canada. La cour régla un litige de longue date sur les pêcheries de l’Atlantique Nord entre les États-Unis et la Grande-Bretagne (y compris le Canada et Terre-Neuve [V. sir James Spearman Winter*]). Incité par sa femme, il demanda à sir Wilfrid Laurier* de le nommer au Sénat, mais le premier ministre n’accéda pas à sa requête.

Militant anti-impérialiste

À une époque où la plupart des Canadiens anglais éprouvaient une profonde loyauté envers la Grande-Bretagne, Ewart souhaitait que le Canada se sépare du vaste empire. Avant son arrivée à Ottawa, il avait exposé son objectif dans une allocution prononcée en 1904 devant le Canadian Club de Winnipeg, dont il fut le premier président. Au fil des générations, on avait laborieusement construit les instruments de l’autonomie nationale, expliqua-t-il ; pourtant, la Grande-Bretagne et ses facilitateurs au Canada maintenaient les gens dans un état de dépendance, avec, « bien naturellement, les sentiments propres aux personnes dépendantes ». Ewart avoua comprendre pourquoi les hommes qui contrôlaient l’empire à partir de Londres soutenaient les intérêts de la Grande-Bretagne ; il voulait toutefois que les Canadiens revendiquent ce même privilège pour leurs affaires. L’indépendance obligerait ces derniers à prendre leurs responsabilités ; l’autonomie favoriserait « le sentiment national » et unirait dans un destin commun ce grand pays aisément divisé. Dans le « Canada pleinement souverain » de Ewart, le lien historique avec la Grande-Bretagne se verrait réduit et deux pays indépendants se partageraient un roi.

La campagne de Ewart pour la souveraineté du Canada – qui débuta par des discours, des articles et un livre paru en 1908 – se concentra dans une série d’opuscules qu’il lança en mars 1911 et distribua gratuitement (plus tard regroupés sous le titre The kingdom papers). On connaissait déjà bien ses plaintes contre les habitudes et les humiliations qu’entraînait la subordination coloniale. Mais dans la crainte que les Canadiens ne se retrouvent piégés dans une guerre entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne avant d’avoir pu quitter l’Empire britannique, il tirait maintenant la sonnette d’alarme. En juin 1912, la liste de diffusion de Ewart comptait 8 000 lecteurs ; il avait produit dix textes pour The kingdom papers, prêts pour la compilation dans un index et pour l’expédition en un volume relié. Les écrits reflètent l’homme : très organisés, dénotant une confiance arrogante et une détermination à persuader les lecteurs à tout prix.

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, en 1914, Ewart laissa de côté The kingdom papers – l’ouvrage comprenait alors 20 numéros –, et se consacra à l’ardeur déployée pour vaincre l’ennemi et pour préserver l’unité du Canada. Il crut dans un premier temps que la participation volontaire du Canada au conflit le ferait avancer sur la voie d’une réelle autonomie de gouvernance. Vers la fin de 1916, il se dissocia du nationaliste canadien Henri Bourassa* ; en lançant des attaques contre le gouvernement, son allié autonomiste minait la solidarité nationale, condition essentielle, selon Ewart, au succès de l’effort de guerre. Or, il causa bientôt lui-même quelques perturbations. Il ne pouvait rester les bras croisés, annonça-t-il, pendant que le gouvernement britannique utilisait la guerre comme prétexte pour consolider le pouvoir à Londres et mettre en place des institutions qui dépouillaient le Canada de son autonomie. Dans le numéro 21 de la série The kingdom papers, paru en août 1917, Ewart accusait avec véhémence le premier ministre conservateur sir Robert Laird Borden de collaborer à un complot impérialiste contre le Canada. Il finissait sa diatribe en réclamant la création d’une république canadienne indépendante avant qu’il ne soit trop tard. Au même moment, il s’opposa âprement aux lois clivantes de Borden sur la conscription [V. John Bain].

Une fois la guerre terminée, la rhétorique de Ewart se dépouilla de son républicanisme acharné. Il agit à titre de conseiller auprès de son voisin de Sandy Hill – William Lyon Mackenzie King*–, tandis que le premier ministre libéral éloignait progressivement le Canada de la Grande-Bretagne, au début des années 1920. King voyait en Ewart une personne « très compétente et mieux renseignée que quiconque au Canada sur les affaires étrangères », mais il insista sur un point : une rupture nette avec la Grande-Bretagne serait « trop extrême ». L’Evening Telegram dépeint Ewart, alors septuagénaire, comme le modèle apparent de la respectabilité ottavienne riche et non menaçante, « au visage proche de celui d’un homme d’État, délimité au nord par de beaux cheveux gris et au sud, par un manteau noir conventionnel et un gilet gris ». Son radicalisme se révéla toutefois incurable. À cette époque-là, le rédacteur en chef du Winnipeg Free Press, John Wesley Dafoe*, déclara à propos de Ewart qu’il demeurait « avant tout un polémiste » et « se souci[ait] très peu des conséquences politiques ».

Ewart continuerait d’écrire de façon obsessionnelle jusqu’à la fin de sa vie. En 1925, il publia une étude en deux volumes sur les origines de la Première Guerre mondiale. Il conclut que l’intérêt national était « le facteur exclusivement dominant » pour expliquer les raisons de l’entrée en guerre tragique des grandes puissances en 1914. Le Canada devait se tenir à distance d’une Europe qui « se battrait encore et encore ». Il mit cinq ans à terminer ces livres sur le conflit. Cela l’empêcha de travailler sur son histoire constitutionnelle du Canada, ouvrage en plusieurs volumes resté inédit, où il soutient que son pays s’est lui-même créé à partir de la guerre d’Indépendance américaine.

Ewart entama son dernier projet d’écriture important en 1925, The independence papers, pour avertir les Canadiens qu’ils ne constituaient toujours pas une nation souveraine et qu’une guerre britannique pouvait encore trop facilement devenir une guerre canadienne. Il publia les 27 opuscules à compte d’auteur et les envoya gratuitement ; il déboursa près de 2 300 $ pour imprimer les quatre premiers et les poster à 7 000 personnes. Il les rassembla en deux volumes à couverture rigide, puis fixa un prix modique pour l’ensemble. Ewart avait l’habitude de signer ses livres et d’ajouter une phrase – « le Canada fait partie de l’Amérique du Nord » – afin de rappeler à ses lecteurs leur isolement géographique par rapport aux « peuples qui se haïssent mutuellement dans des pays lointains ». Dans son dernier texte de la série, il affirme que, grâce au statut de Westminster de 1931, le Canada s’est libéré « de tout semblant de subordination politique vis-à-vis du Royaume-Uni ». Ewart mourut d’une myocardite deux ans plus tard.

Legs

Les idées de John Skirving Ewart firent des adeptes dans la population. Ses pamphlets attirèrent des milliers de lecteurs et un réseau de leaders d’opinion, dont Dafoe, Bourassa, le sous-secrétaire d’État aux Affaires extérieures Oscar Douglas Skelton*, l’avocat et sénateur Raoul Dandurand*, le chef de la Fédération du Commonwealth coopératif James Shaver Woodsworth*, l’historien Frank Hawkins Underhill*, et le professeur et politicien Norman McLeod Rogers. En s’adressant à un pays non encore totalement formé, Ewart voulait établir un lien entre le potentiel du Canada et sa fragilité : voilà l’essentiel de son message. Selon lui, les Canadiens ne réaliseraient leur destin commun en tant que nation indépendante et respectueuse d’elle-même que s’ils faisaient preuve de tolérance et s’ils acquéraient une maturité suffisante pour concilier leurs différends linguistiques, religieux et régionaux.

Norman Hillmer

Nous remercions Theresa LeBane pour son aide dans nos recherches et souhaitons dédier cette biographie à D. L. Cole et D. M. L. Farr, principaux chercheurs sur la vie de John Ewart. Cole a écrit « The better patriot : John S. Ewart and the Canadian north » (thèse de ph.d., Univ. of Wash., Seattle, 1968) et « John S. Ewart and Canadian nationalism », SHC, Communications hist., 4 (1969) : 62–73. Pendant de nombreuses années, Farr a rassemblé des documents sur Ewart, qu’il a prêtés à Cole pour la rédaction de sa thèse. La propre analyse critique de Farr, « John S. Ewart », figure dans Our living tradition : second and third series, R. L. McDougall, édit. (Toronto, 1959), 185–214.

John Skirving Ewart a publié Ewart’s index of the statutes […] (Toronto, 1872), A manual of costs […] (Toronto, 1874) et The roots and causes of the wars (1914–1918) (2 vol., New York, 1925). Ses écrits sur l’indépendance canadienne sont regroupés dans : The kingdom of Canada, imperial federation, the colonial conferences, the Alaska boundary, and other essays (Toronto, 1908) ; The kingdom papers (2 vol., Ottawa et Toronto, 1912–[1917]) ; et The independence papers (2 vol., Ottawa, [1930–1932]).

The kingdom papers et The independence papers ont fait l’objet de compilations et d’impressions sous divers formats au cours de la vie de Ewart. Lorsqu’un nombre suffisant de ces textes avaient été écrits, puis publiés individuellement, on les faisait paraître en volumes reliés (les numéros uniques non reliés demeuraient toutefois disponibles à la vente). Les deux volumes de The kingdom papers ont été reliés de manière privée, même si on retrouve le sceau de la maison d’édition McClelland, Goodchild & Stewart sur la page de titre du deuxième volume. Il est fort probable que l’éditeur ait fait office d’imprimeur pour Ewart. Un recueil d’articles de Ewart, publiés pour la plupart dans les revues Canadian Nation (Ottawa) et Statesman (Toronto), a paru en 1921 à Ottawa sous le titre Independence papers. On ne doit pas confondre cette publication avec le recueil d’essais de Ewart qui porte le même titre et dont les deux volumes, publiés en 1930 et en 1932, regroupaient des brochures produites individuellement à partir de 1925.

Ancestry.com, « Décès de l’Ontario et décès à l’étranger, Ontario, Canada, 1869 à 1949 », John Skirving Ewart, 21 févr. 1933 : www.ancestry.ca/search/collections/8946 ; « Mariages, Ontario, Canada, 1826 à 1939 », John Skirving Ewart et Jessie Campbell, 25 sept. 1873 : www.ancestry.ca/search/collections/7921 (doc. consultés le 9 avril 2024).— BAC, MG26-G (fonds sir Wilfrid Laurier fonds, papiers politiques, corr. générale), vol. 617, J. S. Ewart à Laurier, 4 mars 1910 (exemplaire accessible à heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c887, image 1038–1039) ; vol. 619, Laurier à J. S. Ewart, 15 mars 1910 (exemplaire accessible à heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c888, image 467) ; MG26-J13 (Journal personnel de William Lyon Mackenzie King), 18 janv. 1924 (exemplaire accessible à central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=diawlmking&id=17881&lang=fra).— J. W. Dafoe, « The views and influence of John S. Ewart », CHR, 14 (1933) : 136–142.— Norman Hillmer, « Growing up autonomous : Canada and Britain through the First World War and into the peace », dans Canada 1919 : a country shaped by war, Tim Cook et J. L. Granatstein, édit. (Vancouver et Toronto, 2020), 234–247.— S. J. Potter, « Richard Jebb, John S. Ewart and the Round Table, 1898–1926 », English Hist. Rev. (Oxford, Angleterre), 122 (2007) : 105–132.— Peter Price, « Fashioning a constitutional narrative : John S. Ewart and the development of a “Canadian constitution” », CHR, 93 (2012) : 359–381.— R. St G. Stubbs, « John S. Ewart : a great Canadian », Manitoba Law School Journal (Winnipeg), 1 (1962–1965) : 3–22.— F. H. Underhill, « The political ideas of John S. Ewart », SHC, Rapport de l’assemblée annuelle (Toronto), 12 (1933) : 23–32.

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Norman Hillmer, « EWART, JOHN SKIRVING », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 4 déc. 2025, https://www.biographi.ca/fr/bio/ewart_john_skirving_16F.html.

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Auteur de l'article:    Norman Hillmer
Titre de l'article:    EWART, JOHN SKIRVING
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2025
Année de la révision:    2025
Date de consultation:    4 déc. 2025