DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

LÉPINE, AMBROISE-DYDIME – Volume XV (1921-1930)

né le 18 mars 1840 à Saint-Boniface (Winnipeg)

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

OGDEN, UZZIEL, médecin, éducateur et rédacteur en chef, né le 6 mars 1828 dans le canton de Toronto, Haut-Canada, un des cinq fils de William J. Ogden et de Rebecca Ward ; le 15 juin 1852, il épousa à Mount Pleasant, comté de Brant, Haut-Canada, Ellen Eliza Nelles (décédée en 1853), puis le 5 octobre 1854, à Yorkville (Toronto), Caroline See (décédée en 1882) de Prescott, et enfin, une prénommée Isabel ; une fille, Annie Louise, lui survécut ; décédé le 4 janvier 1910 à Toronto.

Uzziel Ogden, né d’un père d’ascendance loyaliste et d’une mère irlandaise, fit d’abord ses études dans le canton de Toronto. À l’âge de 17 ans, après avoir commencé un stage chez le docteur W. P. Crew de Cooksville (Mississauga), il passa à la Toronto School of Medicine, où il suivit des cours du docteur John Rolph*. Il devint médecin comme deux de ses frères, et le Medical Board du Haut-Canada l’autorisa à excercer en 1849. Après une pratique d’environ trois ans à Aylmer, il retourna à Toronto. Il entreprit alors des études supérieures en sciences à la University of Toronto, et en 1855, il décrocha un doctorat de médecine au Victoria College, qui se trouvait alors à Cobourg.

En janvier 1853, à l’âge de 24 ans, Ogden avait amorcé une carrière d’enseignement de la médecine qui allait durer un demi-siècle. À la Toronto School of Medicine, qui était associée au Victoria College, il enseigna la matière médicale et la thérapeutique jusqu’en 1870, puis l’obstétrique et les maladies féminines et infantiles jusqu’en 1887. Dans les années 1880, il fut doyen de la faculté de médecine du Victoria College. Lui-même et d’autres membres de la Toronto School of Medicine contribuèrent fortement à la réouverture de la faculté de médecine de la University of Toronto, en 1887, en acceptant de se joindre à son personnel enseignant. Ogden y devint professeur de gynécologie dès 1887 et le demeura jusqu’à sa retraite, en 1903. De 1893 à 1897, il fut le deuxième doyen de la faculté de médecine, après le docteur William Thomas Aikins*. En tant que professeur de médecine, il influa sur la formation de plusieurs générations d’étudiants en favorisant l’inscription au programme du travail de laboratoire et de la microscopie ainsi que de sciences nouvelles comme la bactériologie.

Ogden fut aussi l’un des pionniers du journalisme médical au Canada. Il fonda en 1876 le Canadian Journal of Medical Science, périodique voué à la promotion d’une vision scientifique de la médecine, et il en fut rédacteur en chef plusieurs années. À titre de collaborateur d’au moins quatre périodiques médicaux qui paraissaient à Toronto à la fin du xixe siècle, il s’efforça d’emporter l’adhésion des praticiens qui combattaient certaines des mesures réclamées par les éducateurs de médecine de la province. Dans ses articles, il défendait des réformes dans la formation et la pratique médicales ainsi que dans la délivrance des attestations aux médecins. Il était le porte-parole des diplômés des écoles de médecine et non celui des praticiens sans formation universitaire.

Tout en travaillant à la réforme de sa profession, Ogden œuvra pour les pauvres et les jeunes. Parmi les établissements torontois qui bénéficièrent gratuitement de ses services médicaux, on compte la fondation de Jenny Lind (organisme mis sur pied grâce au don que fit la célèbre chanteuse suédoise au cours de sa visite à Toronto au début des années 1850), le Protestant Orphans’ Home, la House of Industry, le Home for Incurables et le Hospital for Sick Children.

Durant plus d’un demi-siècle, Uzziel Ogden prit part, à Toronto, aux bouleversements qui touchèrent l’enseignement et la pratique de la médecine, et qui marquèrent la naissance de la profession médicale moderne en Ontario. Au début de sa carrière, la pratique médicale était encore dans sa période prémoderne ; à la fin, la science et la technique médicales modernes s’imposaient dans la province.

Paul A. Bator

Uzziel Ogden a écrit des éditoriaux dans divers journaux de Toronto auxquels il a été associé, soit le Canadian Journal of Medical Science, 1 (1876)–7 (1882), particulièrement 1 : 26, 132–133 ; le Canadian Practitioner, 8 (1883) ; le Dominion Medical Journal, 2 (1869–1870) ; et le Canada Lancet, 3 (1870–1871)–5 (1872–1873).

AO, RG 22, Ser. 305, n° 22623.— An annotated bibliography of Canadian medical periodicals, 1826–1975, C. G. Roland et Paul Potter, compil. ([Hamilton, Ontario], 1979).— P. A. Bator, « Saving lives on the wholesale plan » : public health reform in the city of Toronto, 1900–1930 » (thèse de ph.d., Univ. of Toronto, 1979).— Nathanael Burwash, The history of Victoria College (Toronto, 1927).— Canadian Journal of Medicine and Surgery (Toronto), 27 (janv.–juin 1910) : 114–115.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— Canadian Practitioner and Medical Rev. (Toronto), 35 (1910) : 116–118.— Chadwick, Ontarian families.— R. S. Harris, A history of higher education in Canada, 1663–1960 (Toronto et Buffalo, N.Y., 1976).— Elizabeth MacNab, A legal history of health professions in Ontario [...] (Toronto, [1970]).— The University of Toronto and its colleges, 1827–1906, [W. J. Alexander], édit. (Toronto, 1906), 176–179.— University Monthly (Toronto), 10 (1909–1910) : 301s. (éloge funèbre par Nathanael Burwash*).— Wallace, Macmillan dict.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Paul A. Bator, « OGDEN, UZZIEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/ogden_uzziel_13F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/ogden_uzziel_13F.html
Auteur de l'article:    Paul A. Bator
Titre de l'article:    OGDEN, UZZIEL
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
Date de consultation:    18 mars 2024