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Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

La guerre de 1812

L’ensemble de biographies ici présenté porte sur le dernier conflit majeur qui se soit déroulé en sol canadien : la guerre de 1812. Celle-ci affecta bien peu la population des Maritimes ; les colonies du centre, surtout, furent touchées. Même si la stratégie fut élaborée dans le Bas-Canada par le gouverneur sir George Prevost et que quelques conflits s’y déroulèrent sous les ordres de chefs militaires qui, tels que Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry, se firent un nom, les combats eurent lieu en grande partie dans le Haut-Canada, où l’administrateur Isaac Brock ne pouvait compter, en fait d’hommes rompus aux techniques militaires, que sur une poignée de soldats britanniques. Brock et son aide de camp John Macdonell (Greenfield) moururent à Queenston Heights, peu après le début des hostilités. Ils serviraient d’exemples dans le mythe qui se constituerait autour de la guerre. Sir James Lucas Yeo tenta de maintenir la supériorité navale des Britanniques sur les Grands Lacs. Robert Heriot Barclay livra et perdit un dur combat naval sur le lac Érié en 1813, tout comme Daniel Pring sur le lac Champlain en 1814.

La fidélité douteuse de personnages tels que l’Irlandais Joseph Willcocks et des Américains non loyalistes comme Benajah Mallory – qui à l’époque formaient la majorité de la population du Haut-Canada – était presque aussi menaçante que les troupes américaines. Après l’occupation d’York (Toronto) par les Américains en 1813, des hommes comme Elijah Bentley firent ressortir les appuis à la démocratie, par certaines parties de la population, en opposition aux exhortations monarchiques d’un John Burns ou d’un John Strachan ; la désaffection envers les autorités persista jusqu’à la fin de la guerre.

De nombreuses biographies évoquent les blessés, les morts et les dommages matériels causés par la guerre de 1812. D’autres en décrivent les ramifications politiques et économiques, tout particulièrement dans le Haut-Canada. Le déclin et la chute de la puissance amérindienne à l’est des Prairies constituent d’autres épisodes sombres de l’histoire du Canada. Une vague de résistance contre la croissance américaine, organisée par Tecumseh, se dissipa avec le retrait des Britanniques de la péninsule sud-ouest du Haut-Canada ; la possibilité d’un état tampon amérindien au sud des Grands Lacs disparut alors.

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