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Titre original :  Photograph Frédéric-Liguori Beïque, Montreal, QC, 1910 Wm. Notman & Son 1910, 20th century Silver salts on glass - Gelatin dry plate process 17 x 12 cm Purchase from Associated Screen News Ltd. II-179026 © McCord Museum Description Keywords:  male (26812) , Photograph (77678) , portrait (53878)

Provenance : Lien

BÉÏQUE, FRÉDÉRIC-LIGORI (baptisé Frédéric-Liguory Beic), avocat, homme d’affaires et homme politique, né le 20 mai 1845 à Saint-Mathias-de-Chambly (Saint-Mathias-sur-Richelieu, Québec), fils de Louis Béïque (Beic), cultivateur, et d’Elizabeth L’Homme ; le 15 avril 1875, il épousa dans la paroisse Saint-Jacques, à Montréal, Caroline Dessaulles*, fille unique de Louis-Antoine Dessaulles* et de Catherine-Zéphirine Thompson, et ils eurent dix enfants ; décédé le 12 septembre 1933 à LaSalle (Montréal).

Frédéric-Ligori Béïque est le neuvième d’une famille de dix enfants nés dans une ferme de Saint-Mathias-de-Chambly d’un père illettré. Son éducation débute à la petite école paroissiale. À l’âge de dix ans, Béïque poursuit ses études au collège Sainte-Marie-de-Monnoir à Marieville, puis les interrompt pour quelques années. Quand il atteint l’âge de 14 ans, son père le place dans une famille anglophone pour apprendre l’anglais ; il y demeure sept mois. Apparemment, son frère Louis-Trefflé, avocat, l’oriente vers sa profession et le convainc de retourner au collège Sainte-Marie-de-Monnoir pour y continuer ses études classiques à vitesse accélérée, puis de les terminer, avec la philosophie, à Montréal. Béïque fréquente l’école de droit de François-Maximilien Bibaud* et entreprend sa cléricature dans différents bureaux d’avocats renommés de Montréal, dont, surtout, celui de Cyrille et François-Xavier Archambault. Il obtient son admission au Barreau de la province de Québec en 1868. Il souhaite lancer sa pratique avec Louis-Trefflé, mais celui-ci l’en dissuade, de sorte qu’il fait ses premiers pas modestement à son compte, puis en collaboration avec Joseph-Emery Robidoux, de deux ans son aîné, dans l’étude Robidoux et Béïque en 1871 et 1872. Vers 1873, il s’associe avec Louis-Amable Jetté*. En 1878, ce dernier est nommé juge à la Cour supérieure de la province de Québec pour le district de Montréal et entreprend une carrière parallèle de professeur de droit. Béïque devient alors l’avocat principal du bureau, connu à ce moment sous le nom de Béïque et Choquet [V. François-Xavier Choquet*]. Il prend comme associés des finissants en droit et de jeunes avocats jusqu’en 1902, année où il commence à intégrer ses fils Louis-Joseph, Henri-Alphonse et Frédéric-Auguste. Ces derniers assument de plus en plus la relève dans les années 1910, bien qu’Henri-Alphonse s’associe séparément à plusieurs reprises avec d’autres partenaires. Nommé conseiller de la reine par le gouvernement de la province de Québec en 1879, puis par le gouvernement du Canada en 1889, Béïque a été bâtonnier du barreau de Montréal de 1890 à 1892. En 1900, il reçoit un doctorat honorifique en droit de l’université Laval à Québec.

Dans sa carrière d’avocat, Béïque brille plus par sa compétence et sa rigueur que par ses qualités oratoires, entravées par un bégaiement qu’il sait souvent tourner à son avantage. Il a apporté notamment son expertise comme commissaire dans l’enquête sur l’affaire John Patrick Whelan [V. Ernest Pacaud*] en 1890, comme avocat du premier ministre de la province de Québec, Honoré Mercier*, dans la commission royale d’enquête dans l’affaire du chemin de fer de la baie des Chaleurs en 1891 [V. Ernest Pacaud], et comme avocat-conseil associé pour la Grande-Bretagne devant la Behring Sea Claims Commission [V. Alexander MacLean*] en 1896 et 1897. Son savoir-faire l’amène aussi à jouer un rôle significatif dans la formation de plusieurs entreprises importantes dans les domaines de l’électricité et des transports urbains – notamment la Compagnie royale d’électricité, fusionnée à la Montreal Light, Heat and Power Company [V. sir Rodolphe Forget*], la Compagnie du chemin de fer du parc et de l’île de Montréal, absorbée par la Compagnie des tramways de Montréal en 1911, et la Compagnie manufacturière de Chambly –, de même que dans l’industrie textile (la Canadian Cottons Limited, par exemple). Béïque investit dans plusieurs de ces entreprises, est élu pour siéger à leurs conseils d’administration et, au sein de certaines, occupe également des postes de gestionnaire. Il accède même au conseil d’administration de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, privilège rare pour un Canadien français de la province de Québec.

En 1871, au début de sa carrière juridique, Béïque a tâté de la politique avec un groupe d’avocats très engagés dans une approche nationaliste canadienne-française, dont, en particulier, Jetté. Béïque et lui sont au cœur de la formation du Parti national et de la formulation d’un programme politique destiné à rallier des libéraux – notamment Antoine-Aimé Dorion*, Joseph Doutre*, Wilfrid Laurier*, Honoré Mercier et Félix-Gabriel Marchand* –, ainsi que des conservateurs, comme Louis-Onésime Loranger*. Le mouvement connaît un certain succès aux élections fédérales de 1872 : avec l’aide de Béïque comme organisateur en chef, Jetté défait nettement sir George-Étienne Cartier* dans Montréal-Est. Même si Béïque ne se présente pas, il tisse des relations politiques et personnelles très intenses, en particulier avec Laurier, qui lui serviront. Son rôle ne le place pas à l’avant-plan dans les luttes électorales, mais plutôt comme conseiller politique et législatif.

Jeune avocat, Béïque se joint, en juillet 1873, à Jetté et à sept partenaires dans des projets immobiliers spéculatifs dans le village d’Hochelaga (Montréal). Le groupe inclut deux autres avocats, Jean-Baptiste Lafleur et Francis Alphonse Quinn, trois marchands, soit les épiciers Charles Desmarteau et Charles Lamoureux et le commerçant de chaussures Edmond Saint-James, dit Beauvais, et les manufacturiers Joseph-William Crevier et Joseph Dinham Molson. Il fait l’acquisition de plusieurs lots à subdiviser pour 110 000 $, qui généreront de très nombreuses transactions jusqu’au début des années 1880. La part de Béïque dans ce patrimoine foncier lui permet de financer, en 1875, un douaire de 10 000 $ prévu dans son contrat de mariage avec Caroline Dessaulles. En avril et en mai 1874, cinq des neuf partenaires – Jetté, Béïque, Lafleur, Quinn et Desmarteau – se sont intégrés à un autre groupe de spéculateurs où figurent des hommes politiques libéraux très en vue (Marchand, Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme* et Wilfrid Prévost), ainsi que plusieurs commerçants et entrepreneurs en construction de Montréal et des environs. Les 15 associés jettent leur dévolu sur deux vastes propriétés situées aux alentours du canal de Lachine, qui offrent des perspectives de développement. Ils acquièrent le premier bloc pour 140 000 $ et le second pour 100 000 $ ; ils paient 15 % comptant et étalent le reste sur plusieurs années, pratique courante dans ce type d’opérations. Les investisseurs peuvent ainsi attendre la valorisation des terrains et, si le développement se produit comme prévu, en tirer un bon bénéfice. Le gouvernement fédéral les accuse d’avoir profité de renseignements politiques privilégiés sur le projet d’élargissement du canal [V. sir Louis-Amable Jetté]. Le premier bloc est revendu à Victor Hudon*, négociant de Montréal, pour 163 500 $ en octobre 1874, et le second fait l’objet, la même année, d’un échange avec les Sœurs de la charité de l’Hôpital Général de Montréal et de plusieurs autres transactions. Le résultat net de l’opération rapporte un gain de capital et des revenus périodiques, versés par les acheteurs. Béïque ne semble pas renouveler ces expériences spéculatives à grande échelle après le début des années 1880, à l’exception de deux vastes fermes situées sur le territoire de Saints-Anges-de-Lachine (Montréal), acquises en 1909, l’une pour servir de lieu de villégiature et l’autre pour faire de la spéculation à long terme.

Plus Béïque avance dans sa carrière d’avocat, plus il occupe des fonctions d’importance stratégique. Ses liens politiques dans les milieux libéraux l’amènent à devenir, en 1902, selon la recommandation de Laurier au gouverneur général lord Minto [Elliot*], sénateur de la division de Salaberry. Le premier ministre peut compter sur lui pour un avis éclairé sur des questions difficiles, politiques et législatives, et parfois dans des dossiers liés au favoritisme. Béïque s’intéresse en particulier aux affaires ferroviaires, financières, commerciales et industrielles, ainsi qu’aux relations avec le gouvernement libéral provincial et les journaux libéraux [V. Godfroy Langlois*]. De toute évidence, Laurier accorde beaucoup de valeur et de respect aux opinions du sénateur et peut discuter franchement avec lui des enjeux politiques de l’heure. Ces liens étroits expliquent que Béïque et Louis-Philippe Brodeur*, juge de la Cour suprême du Canada, agissent à titre d’exécuteurs testamentaires pour Laurier en 1919 et, avec le sénateur Joseph-Marcellin Wilson, pour lady Laurier en 1921.

Pendant plus de 30 ans, les talents et l’expérience de Béïque s’expriment au Sénat, où il assume rapidement un leadership évident, en particulier dans les affaires liées à ses centres d’intérêt dominants. Les Débats sont remplis de ses interventions solides et constructives qui font avancer le processus législatif et dont ses pairs reconnaissent la valeur. On y trouve aussi ses prises de position claires sur des enjeux nationaux, principalement la question des écoles séparées dans les nouvelles provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan en juillet 1905 [V. sir Wilfrid Laurier ; sir Clifford Sifton* ; Le peuplement de l’Ouest] et dans le territoire de l’extension du Manitoba en mars 1912 [V. sir Rodmond Palen Roblin]. Dans une perspective conforme au nationalisme canadien-français de l’époque, Béïque tire son interprétation des textes de la constitution canadienne de 1867 qui vont, selon lui, dans le sens d’une justification de l’obligation de l’établissement et du maintien des écoles séparées dans ces provinces. Plus généralement, il soutient la thèse des deux nations fondatrices, catholique et protestante, dont la constitution protège les droits égaux, en contexte minoritaire, dans toutes les provinces.

Béïque considère également que le pays tirerait avantage de permettre aux groupes de langues anglaise et française de se perpétuer et de s’harmoniser autant que possible et de contribuer selon leurs qualités respectives au bien-être du Canada. En mars 1915, il revient plus en profondeur sur la question du français, au cours des débats sur les écoles bilingues en Ontario engendrés par le Règlement 17 [V. sir James Pliny Whitney*]. Même s’il souligne que la constitution canadienne prévoit des garanties pour l’usage du français dans les institutions fédérales, il fait appel à une argumentation politique pour inciter les Canadiens anglais à ne pas privilégier une approche assimilatrice, qui va à l’encontre de leur propre intérêt en favorisant une résistance active d’une communauté menacée dans sa survie. Le nationalisme de Béïque s’exprime, à ces occasions, dans ses discours politiques, et, plus concrètement au jour le jour, dans sa promotion de l’avancement économique et financier des Canadiens français de la province de Québec.

Béïque est élu en 1910 au conseil d’administration de la Banque d’Hochelaga, l’une des trois banques canadiennes-françaises, puis à la vice-présidence en 1912, en remplacement de Janvier-Arthur Vaillancourt qui accède alors à la présidence. Sans surprise, il aurait pu jouer un rôle dans l’engagement de Beaudry Leman (devenu son gendre en 1908), ingénieur actif dans la production et la distribution d’électricité à Shawinigan Falls (Shawinigan) et à Montréal, comme gérant des agences à la Banque d’Hochelaga en 1912 et comme gérant général en 1914. Vaillancourt, Béïque et Leman sont au cœur des négociations avec le gouvernement provincial [V. Louis-Alexandre Taschereau*] pour l’absorption par la Banque d’Hochelaga en 1924 de la Banque nationale, en difficulté depuis plusieurs années, pour former la Banque canadienne nationale en 1925. Béïque partage alors la vice-présidence de la nouvelle banque avec Georges-Élie Amyot*, ancien président de la Banque nationale, jusqu’en 1928 ; il accède ensuite à la présidence, qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1933. Pendant ces dernières années, Béïque figure sur le recto des billets de la banque avec son gendre, situation pour le moins exceptionnelle. Béïque illustre ainsi l’importance qu’il accorde à la création et au maintien d’institutions financières pour ses compatriotes, intérêt qu’il manifeste également dans la gestion (1928–1933), avec Leman, du Trust général du Canada (société de fiducie organisée en 1928).

Béïque a aussi laissé sa marque dans plusieurs institutions montréalaises. À l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal, il agit à plusieurs titres : directeur, avocat corporatif essentiellement bénévole, artisan de la construction du Monument national (à partir de 1891) et de la Caisse nationale d’économie (société de fonds de retraite fondée en 1899), et président (de 1899 à 1905). Il assume de même la présidence du conseil de l’université de Montréal pendant près de dix ans, soit jusqu’en 1929, où il participe activement à la rédaction de la charte et aux projets de construction d’un hôpital universitaire et du pavillon principal, édifices conçus par l’architecte Ernest Cormier*. Le gouvernement français le nomme chevalier de la Légion d’honneur en 1925.

Béïque a établi sa résidence rue Sherbrooke en 1892, au milieu des élites financières et professionnelles de Montréal, sur une propriété acquise à la fin de 1890 par sa femme pour la mettre à l’abri des aléas des affaires. La famille s’est agrandie et atteint au total dix enfants, dont un seul, Georges-Edgar, meurt en bas âge. Parmi les fils du couple, quatre deviennent avocats (Louis-Joseph, Henri-Alphonse, Frédéric-Auguste et Victor-Édouard) et les trois autres ingénieurs civils (Paul-Albert, Eugène-Rodolphe et Jean). L’une de leurs filles, Caroline, épouse Leman, et l’autre, Alice, l’ingénieur et commerçant Pierre Charton. Caroline Dessaulles, comme plusieurs femmes mariées à des membres des élites professionnelles et d’affaires de Montréal, s’engage à fond dans bon nombre d’œuvres sociales et caritatives, tout particulièrement dans l’organisation des écoles ménagères [V. Jeanne Anctil*], où elle joue un rôle déterminant.

À l’approche de ses 80 ans, Béïque possède une fortune importante en propriétés et en actions dont il doit commencer à préparer la transmission aux générations suivantes, soit à ses enfants, dont les plus âgés sont dans la quarantaine, et à leurs descendants. Pour ce faire, trois de ses fils s’incorporent en 1924 en une société, la Lasalle, inc., pour gérer ces actifs, ainsi que ceux de leur mère. Les deux parents transfèrent leurs actifs à cette entreprise en octobre 1924 en échange d’actions, puis les récupèrent à la fin décembre par rétrocession. Ce véhicule juridique permet de gérer les actifs, surtout immobiliers, du couple vieillissant, de maintenir l’accès à leurs différentes propriétés aux membres de la famille et d’éviter les droits de succession. En 1929, le contrat de mariage de leur fils Jean inclut également un transfert de la plupart des mêmes actifs, à l’exception de ceux qui qualifient Béïque pour sa charge de sénateur et ses fonctions d’administrateur de compagnies, à une fiducie formée des fils de Frédéric-Ligori et de Caroline et des conjoints de leurs filles. L’acte devient une sorte de testament qui répartit les actifs entre les enfants et comprend des donations importantes à certains d’entre eux. Finalement, quelques mois avant la mort de Béïque en 1933, les parents cèdent la gestion de tous ces actifs au Trust général du Canada, y compris ceux de la Lasalle, inc., dont la charte est abandonnée cette année-là. Une autre société, F. L. Béique, inc., formée par trois des fils en 1931, en détenait déjà une partie.

À partir de la fin de 1927, par l’entremise de la Lasalle, inc., Frédéric-Ligori Béïque et sa femme ont mis en location leur maison de la rue Sherbrooke et ont rejoint plusieurs de leurs enfants sur leurs propriétés de LaSalle (nom de Saints-Anges-de-Lachine à partir de 1912), où ils se sont établis progressivement en villégiature ou en résidence permanente. Béïque s’éteint le 12 septembre 1933 à l’âge de 88 ans, à la suite d’une syncope. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal deux jours plus tard, après des funérailles très importantes à la basilique Notre-Dame. Ses activités incessantes et diversifiées ont engendré des retombées remarquables, tout particulièrement par leur influence sur la politique fédérale sous l’administration de Laurier et pour l’affirmation de la présence francophone dans le monde des affaires et de la finance au Québec.

Marc Vallières

BAC, R7648-0-6 ; R10811-0-X.— BAnQ-CAM, CE601-S33, 15 avril 1875 ; CE602-S22, 22 mai 1845 ; CN601-S311, 11 avril 1875.— FD, Notre-Dame (Montréal), 14 sept. 1933.— Musée McCord (Montréal), P010 (Fonds des familles Dessaulles, Papineau, Leman et Béique).— Le Canada (Montréal), 13 sept. 1933.— Le Devoir, 12–14 sept. 1933.— La Patrie, 12 sept. 1933.— La Presse, 14 sept. 1933.— Annuaire, Montréal, 1870–1935.— Mme F.-L. Béïque [Caroline Dessaulles], Quatre-vingts ans de souvenirs (Montréal, [1939]).— Réal Bélanger, Wilfrid Laurier : quand la politique devient passion (Québec et Montréal, 1986).— Pierre Beullac et Édouard Fabre Surveyer, le Centenaire du barreau de Montréal, 1849–1949 (Montréal, 1949).— H.-A. Bizier, l’Université de Montréal : la quête du savoir (Montréal, 1993).— Canada, Sénat, Débats, 14 juill. 1905 : 744–751 ; 26 mars 1912 : 824–825, 833 ; 17 mars 1915 : 124–131 ; 30 mars 1915 : 271–272 ; 8 avril 1915 : 404–407.— Gazette officielle de Québec, 1924 : 2964 ; 1931 : 2925–2926 ; 1933 : 3379.— Yvan Lamonde, Louis-Antoine Dessaulles, 1818–1895 : un seigneur libéral et anticlérical ([Saint-Laurent [Montréal]], 1994).— Québec, Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, « Registre foncier du Québec en ligne », Montréal, Montréal-Ouest, Rouville : registrefoncier.gouv.qc.ca/Sirf (consulté le 24 oct. 2019).— J.-J. Robillard, « Histoire du collège Sainte-Marie-de-Monnoir (1853–1912) », SCHEC, Sessions d’étude, 47 (1980) : 35–53.— Ronald Rudin, Banking en français : les banques canadiennes-françaises de 1835 à 1925 (Montréal, 1988).— Robert Rumilly, Histoire de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal : des patriotes au fleurdelisé, 1834–1948 (Montréal, 1975).

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Marc Vallières, « BÉÏQUE, FRÉDÉRIC-LIGORI (baptisé Frédéric-Liguory Beic) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/beique_frederic_ligori_16F.html.

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Auteur de l'article:    Marc Vallières
Titre de l'article:    BÉÏQUE, FRÉDÉRIC-LIGORI (baptisé Frédéric-Liguory Beic)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2022
Année de la révision:    2022
Date de consultation:    29 mars 2024