- De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812—1870)
- Cartes
- Le comte de Selkirk, fondateur de la colonie
- Une implantation ardue marquée par une guerre privée (1812—1821)
- Les Métis
- Les Premières Nations
- Administration de la colonie
- Maintien de l’ordre et défense de la colonie
- De fourrures et de blés : subsistance et économie
- Du canot au chemin de fer : les transports
- La vie à la Rivière-Rouge
- Missions et vie religieuse
- Éducation, santé et assistance
- Arts et culture
- Presse
- Vie intellectuelle et scientifique
- Winnipeg : émergence d’un noyau urbain
- Débats sur le statut de la colonie (1850—1870)
- Rébellion de la Rivière-Rouge et création du Manitoba (1869—1870)
- Lectures suggérées sur les Métis
Arts et culture

Provenance : Lien
Les œuvres du poète et chansonnier métis Pierre Falcon, chantées de part et d’autre du continent, parfois avec accompagnement au violon – selon une tradition musicale métisse d’inspiration écossaise et amérindienne –, ont permis de faire connaître certaines des pages les plus importantes de l’histoire de la Rivière-Rouge :
Pierre Falcon, que ses descendants dépeignent comme un actif et un émotif, avait, pour les mots, la sensibilité d’un poète et un sens inné du rythme. Il racontait en chansons les événements locaux. Ainsi, le combat du 19 juin 1816 à Seven Oaks (dans l’actuelle ville de Winnipeg) entre les cavaliers métis de Cuthbert Grant fils, et les colons de Selkirk [
Du Saint-Laurent jusqu’au Mackenzie, les voyageurs diffusèrent les chansons du poète et nommèrent en son honneur, le lac Falcon, au Manitoba. Dans les prairies, autour d’un feu de camp, les Métis chantaient, eux aussi, les ballades du poète en s’accompagnant au violon.
Les biographies suivantes permettent d’en savoir davantage sur les arts et la vie culturelle dans la colonie entre 1812 et 1870.