- De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812—1870)
- Cartes
- Le comte de Selkirk, fondateur de la colonie
- Une implantation ardue marquée par une guerre privée (1812—1821)
- Les Métis
- Les Premières Nations
- Administration de la colonie
- Maintien de l’ordre et défense de la colonie
- De fourrures et de blés : subsistance et économie
- Du canot au chemin de fer : les transports
- La vie à la Rivière-Rouge
- Missions et vie religieuse
- Éducation, santé et assistance
- Arts et culture
- Presse
- Vie intellectuelle et scientifique
- Winnipeg : émergence d’un noyau urbain
- Débats sur le statut de la colonie (1850—1870)
- Rébellion de la Rivière-Rouge et création du Manitoba (1869—1870)
- Lectures suggérées sur les Métis
Les Premières Nations

Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN
Les habitants de la Rivière-Rouge et les Amérindiens ont entretenu des relations variables. Certaines nations amérindiennes, comme les Sioux [V. John Halkett], ont inspiré la crainte dans la colonie pendant des famines ou des épisodes de tensions au sujet des territoires de chasse. D’autres, comme les Sauteux, et notamment leur chef Peguis, ont, au contraire, maintenu de bonnes relations commerciales avec la Hudson’s Bay Company et ont vu les colons se joindre à elles contre les Sioux, leurs ennemis de longue date :
[Peguis] accueillit les premiers colons amenés à la Rivière-Rouge par lord Selkirk [
Le 18 juillet 1817, Peguis fut l’un des cinq chefs sauteux et cris qui signèrent un traité avec lord Selkirk fournissant un territoire destiné à la colonisation […] Ce traité concernant des terres fut le premier signé dans l’Ouest du Canada.
L’Okanagan Sally Ross s’est révélée, au fil de ses 57 années à la Rivière-Rouge, un intermédiaire important et apprécié :
Sally Ross apporta avec elle une part importante de sa culture indienne à la Rivière-Rouge, où son esprit de famille s’accordait bien avec celui des Écossais. Comme beaucoup d’autres femmes indiennes […], Sally faisait le lien entre la vie tribale indienne, les sang-mêlé et les nouvelles communautés de commerçants blancs. Chrétienne dévouée, au centre d’une famille intelligente et pleine de vie, elle fut l’une des femmes qui contribuèrent à façonner la société manitobaine.
Les biographies regroupées dans les listes suivantes permettent d’en savoir davantage sur les nations amérindiennes qui ont marqué l’évolution de la colonie, et sur les rapports entre populations blanches et autochtones entre 1812 et 1870.