BIENCOURT DE POUTRINCOURT ET DE SAINT-JUST, JEAN DE, baron, gouverneur de Méry-sur-Seine, lieutenant-gouverneur de l’Acadie, commandant du premier établissement permanent fondé en Acadie, né en 1557, mort en 1615.

Poutrincourt était le quatrième fils de Florimond de Biencourt et de Jeanne de Salazar. Les registres mentionnent neuf autres enfants nés de ce mariage. L’aîné, Louis, page de la Chambre du roi, disparut à la bataille de Dreux en 1562, en combattant dans le parti des de Guise. Le second fils, Charles, mourut en 1569 au cours de la bataille de Moncontour qui fut une victoire pour les troupes catholiques. Le troisième, Jacques, page de Charles IX, hérita du titre. Une sœur, Jeanne, était demoiselle d’honneur de Marie Stuart. Jean reçut la seigneurie de Marsilly-sur-Seine en 1565 et il devait hériter de la seigneurie de Champagne, qui comprenait la baronnie de Saint-Just, par l’intermédiaire de sa mère.

Le 14 août 1590, un contrat de mariage fut établi entre Jean de Poutrincourt et Claude Pajot, fille d’Isaac Pajot. Deux fils naquirent de cette union, Charles et Jacques. Les archives mentionnent également six filles.

À un âge encore tendre, Jean de Poutrincourt entra dans l’armée, au service du duc d’Aumale, et il servit avec distinction pendant le siège de Paris contre Henri IV. En 1593, Poutrincourt embrassa la cause du roi après la conversion de celui-ci et sa réconciliation avec la Ligue catholique. Henri IV le nomma « Gentilhomme de la Chambre » et Lescarbot nous apprend que le roi dit un jour de lui qu’il était un des hommes les plus remarquables et les plus courageux du royaume. Poutrincourt fut nommé chevalier de l’ordre du Roi et gouverneur de Méry-sur-Seine. Dévoué à la monarchie et à la personne du roi, il amassa plus d’honneurs que de richesses, ses nombreux titres et sa situation élevée à la cour ne l’ayant pas empêché de perdre une bonne partie de sa fortune au cours des guerres de religion.

En 1603, Jean de Poutrincourt apprenait que son ami Du Gua de Monts avait reçu une concession en Nouvelle-France et qu’il projetait d’y conduire une expédition. Les perspectives qu’ouvrait une telle entreprise ne pouvaient que réveiller le penchant de Poutrincourt à l’aventure, car il rêvait de fonder une grande colonie agricole dans le Nouveau Monde. Henri IV lui accorda la permission d’accompagner M. de Monts ; celui-ci fut bien aise de s’adjoindre Poutrincourt, dont l’aide facilita grandement le recrutement des volontaires pour l’expédition. C’est en effet Poutrincourt qui obtint les armes et les soldats nécessaires à la défense de l’établissement que de Monts se proposait de fonder en Amérique.

L’expédition à destination de l’Acadie, qui comprenait deux navires, mit à la voile le 7 mars 1604 au Havre-de-Grâce (Le Havre). Le voyage fut long et périlleux. À maintes reprises, les capitaines des deux vaisseaux conseillèrent de rentrer en France, mais de Monts et Poutrincourt étaient résolus à aller jusqu’au bout. On atteignit enfin la côte de l’Amérique du Nord et, après des mois d’explorations hasardeuses, de Monts décida de chercher un lieu pour passer l’hiver. C’est au cours de cette recherche que les vaisseaux passèrent à l’endroit qu’on devait par la suite nommer Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.). Cette magnifique contrée enchanta Jean de Poutrincourt au point qu’il la demanda et en obtint la concession de M. de Monts moyennant la promesse de coloniser cette terre. Le 25 février 1606, le roi confirmait cette concession qui comprenait les droits de traite et de pêche.

Le sieur de Monts et la plupart des membres de l’expédition décidèrent de passer l’hiver dans une île qu’ils nommèrent Sainte-Croix. Poutrincourt ne resta pas en Amérique du Nord ; à l’automne M. de Monts l’envoya en France avec une riche cargaison de pelleteries.

Au printemps de 1606, Poutrincourt revint, comme lieutenant-gouverneur de l’Acadie, pour prendre le commandement de la colonie de Port-Royal et pour poursuivre l’exploration de la côte vers le Sud en vue de fonder un nouvel établissement. Poutrincourt amena avec lui quelques artisans, ainsi que Louis Hébert, Marc Lescarbot et son propre fils Charles. Peu après, Poutrincourt et Champlain explorèrent la côte jusqu’au cap Cod et ils établirent des relations amicales avec Messamouet et Secoudon, mais on abandonna le projet d’un second établissement à la suite d’un combat avec des Indiens hostiles au cours de ce voyage.

Poutrincourt consacra son énergie à renforcer l’établissement de Port-Royal. Il construisit un certain nombre de bâtiments, notamment le premier moulin à eau de l’Amérique du Nord. Sous sa direction, on défricha des champs qu’on ensemença ; le rêve primitif d’un empire agricole restait toujours sa pensée favorite. Il organisa la traite des fourrures ; traversant la baie, ses hommes allaient régulièrement à l’embouchure de la Saint-Jean, l’une des régions de l’Acadie où il y avait le plus d’animaux à fourrures. Jean de Poutrincourt devint ami avec les Indiens qui lui faisaient implicitement confiance. Il traitait toujours les indigènes avec justice et équité. Il conseillait de les traiter sans la barbarie et la cruauté dont les Espagnols firent preuve dans les Antilles. La conduite des Français en Acadie sous la direction de Poutrincourt offrit un modèle de ce que devaient être les rapports des Blancs avec les indigènes.

De retour en Acadie à l’automne de 1607, le Jonas apportait des dépêches annonçant que le roi avait révoqué le monopole décennal de la traite accordé à la compagnie de M. de Monts. Les habitants de Port-Royal se voyaient forcés de retourner en France. Ils emportaient avec eux une cargaison de morue et des échantillons de blé, de maïs, de minéraux, et des oies du Canada afin de démontrer la valeur de l’établissement.

L’échec de la colonie à cette époque était dû à des causes très diverses. Les bénéfices de la pêche et de la traite n’avaient pas été aussi considérables qu’on l’avait prévu à cause du grand nombre de vaisseaux qui se livraient à la contrebande dans le territoire assigné à M. de Monts. Les navires hollandais avaient également trouvé le chemin du Saint-Laurent et ils en avaient rapporté de riches moissons de fourrures. Les marchands qui avaient fourni des fonds à de Monts, voyant leurs bénéfices sérieusement amoindris par ces intrus, se montraient peu disposés à risquer encore de l’argent. D’autres marchands et pêcheurs normands ou bretons, exaspérés de se voir exclus du commerce au Canada, se plaignaient amèrement. Le genre de recrues que recevait l’établissement avait aussi contribué à l’échec dans une certaine mesure : plusieurs des colons s’étaient révélés inaptes à la vie de pionnier. Un autre obstacle existait alors, c’est-à-dire le peu d’intérêt qui se manifestait en France pour la colonisation en elle-même. Certaines dames de la cour de France s’intéressaient bien à la colonisation, mais y voyaient surtout un moyen d’évangéliser les indigènes. L’utilité d’une colonie agricole permanente se trouvait ainsi obscurcie par l’intérêt plus grand qu’on portait au commerce et à la religion.

En dépit des revers, Jean de Poutrincourt se proposait toujours de s’établir en Acadie. Lescarbot attribue la prolongation du monopole de M. de Monts pour une année à la présentation par Poutrincourt des « fruits de la terre » au roi. Il semble que Poutrincourt lui-même ait reçu, vers 1608, une commission du roi, dont on ne connaît pas la teneur, mais qui, vraisemblablement, confirmait la concession de Port-Royal. Pour obtenir l’appui de la cour, il mettait l’accent sur la conversion des Indiens à la foi catholique romaine.

Bon catholique lui-même, Poutrincourt avait essayé en vain de décider des prêtres à l’accompagner lors de son voyage de 1606. Y ayant échoué, il écrivait en 1608 au pape Paul pour raconter comment, lors de son voyage précédent à Port-Royal, il avait demandé à Lescarbot d’instruire les Indiens. Lescarbot, à qui nous devons une grande partie de nos connaissances sur les premières années de l’Acadie, a écrit : « Même je ne seray honteux de dire qu’ayant été prié par le sieur de Poutrincourt notre chef de donner quelques heures de mon industrie à enseigner Chrétiennement nôtre petit peuple, pour ne vivre en bêtes, & pour donner example de notre façon de vivre aux Sauvages, je Pay fait en la necessité, & en étant requis, par chacun Dimanche, & quelquefois extraordinairement, préque tout le temps que nous y avons eté. » Poutrincourt reçut la bénédiction du pape pour son troisième voyage projeté à la Nouvelle-France et, par l’intermédiaire du nonce papal Ubaldini, fit en sorte que l’abbé Fléché l’accompagnât.

Cependant, les Jésuites, qui avaient de l’influence auprès du roi par la voie de son confesseur, le père Coton, et auprès de plusieurs dames de la cour, s’intéressaient aussi à la christianisation de la Nouvelle-France. Le roi décida donc que Poutrincourt emmènerait des Jésuites à son retour à Port-Royal. Le père Coton désigna les pères Biard et Massé pour cette mission, sur quoi le père Biard se rendit à Bordeaux où il attendit environ deux ans pour prendre la mer.

Poutrincourt ne rentra pas en Acadie avant 1610. Le retard tenait en partie à la mort de sa mère, à la nécessité de régler sa succession, aux ennuis avec ses bailleurs de fonds, et en partie à sa répugnance à emmener des jésuites. Poutrincourt partageait le préjugé courant dans certains milieux à son époque à l’égard des missionnaires jésuites, que la rumeur accusait de trop s’intéresser aux avantages commerciaux.

Poutrincourt mit enfin à la voile le 25 février 1610 à Dieppe, avec l’abbé Fléché, Claude et Charles de Saint-Étienne de La Tour, ses deux fils et Thomas Robin, vicomte de Coulogne, qui avait placé des fonds considérables dans l’expédition.

Une mutinerie de l’équipage retarda le voyage de deux mois, mais en mai on finit par atteindre Port-Royal qu’on trouva en bon état. L’ameublement n’avait pas été touché et les bâtiments étaient solides, à l’exception des toits qui, par endroits, s’étaient affaissés. Poutrincourt travailla avec ardeur à labourer le sol et, avec l’aide de l’abbé Fléché, il se mit à convertir les Indiens avec un zèle renouvelé, désireux de démontrer à la cour de France qu’il n’avait pas besoin des Jésuites. On baptisa le vieux chef Membertou et toute sa famille. 20 autres indigènes suivirent l’exemple de Membertou. Le succès de ses efforts en matière de religion plut tellement à Poutrincourt qu’il établit un extrait du registre des baptêmes et l’envoya en France par son fils Charles, qui rentrait avec une cargaison de fourrures. Le jeune Biencourt partit en juillet 1610 : sur les Grands Bancs, un pêcheur lui annonça l’assassinat de Henri IV.

Arrivé en France, Biencourt obtint une audience de la régente Marie de Médicis, à qui il présenta la liste des baptêmes. La reine se déclara très heureuse que les essais d’évangélisation aient si bien réussi ; mais si les Biencourt avaient espéré dissuader la cour d’envoyer des jésuites, ils furent vite déçus. Les pères avaient une alliée puissante à la cour dans la personne d’Antoinette de Pons, marquise de Guercheville, femme de Charles Du Plessis, duc de Liancourt et gouverneur de Paris, elle-même première dame d’honneur de la reine. Cette noble dame profondément religieuse appuyait pleinement le désir qu’avaient les Jésuites de fonder des missions en Amérique. Elle recueillit à la cour l’argent nécessaire pour que les pères Biard et Massé puissent s’associer aux Biencourt dans l’expédition, après le désistement d’autres bailleurs de fonds [V. Charles de Biencourt].

Le jeune Biencourt prit la mer à bord de la Grâce de Dieu le 26 janvier 1611 avec un groupe de colons (y compris, peut-être, Mme de Poutrincourt, d’après la lettre de Biard en date du 31 janvier 1612), les deux religieux et des approvisionnements pour Port-Royal. La traversée dura quatre mois au cours desquels on consomma une partie des provisions destinées à la colonie. Le 22 mai, les voyageurs étaient reçus à Port-Royal par un groupe de colons affamés.

Immédiatement, Poutrincourt décida de traverser la baie Française (baie de Fundy) afin de rendre visite à ses amis etchemins (Malécites) pour se procurer des vivres et des fourrures. À son arrivée, les Indiens lui demandèrent de punir un capitaine français qui, faisant illégalement la traite dans cette région, les avait volés et avait tué une femme. Ils le prévinrent aussi de la présence de trois autres vaisseaux français trafiquant sans l’autorisation du vice-roi. À bord d’un des navires se trouvait Robert Gravé Du Pont qui avait échappé à la détention après avoir violé une Indienne, Ce délit, laissé impuni, pouvait ruiner le climat de confiance et d’amitié que Poutrincourt s’était efforcé avec tant de soin de créer. L’intervention du père Biard en faveur du jeune Gravé provoqua le premier conflit entre Biard et Poutrincourt. Le vice-roi pardonna au jeune homme, mais l’intervention du religieux dans les affaires civiles le contraria fort. Peu après, Poutrincourt partait pour la France afin d’échanger ses fourrures pour de la pacotille, laissant Port-Royal à la garde de son fils, qui avait reçu le poste de vice-amiral des mers de la Nouvelle-France.

Poutrincourt arriva en France au mois d’août 1611. Il eut un entretien avec Mme de Guercheville qui s’intéressait encore à la colonie. Incapable de trouver ailleurs de l’argent pour son poste, rongé d’inquiétude au sujet de son fils et de ses compagnons de Port-Royal et ayant épuisé ses ressources financières, Poutrincourt dut de nouveau accepter l’aide de Mme de Guercheville (Huguet, Poutrincourt, 364–365). Il réussit à charger de provisions pour Port-Royal un petit navire qui arriva le 23 janvier 1612, avec, à bord, le représentant de Poutrincourt, Simon Imbert-Sandrier, et le représentant de Mme de Guercheville, le jésuite Gilbert Du Thet.

L’arrivée d’Imbert et de Du Thet ne servit qu’à envenimer la situation existant à Port-Royal Bientôt, Paris reçut de Biencourt et de Biard des accusations réciproques de déloyauté et d’incompétence. Mais, ainsi que le note Huguet, la lutte était inégale entre les Biencourt d’une part, les Jésuites et leurs alliés d’autre part. Poutrincourt fut bientôt discrédité à la cour.

Pendant qu’il s’efforçait désespérément de recueillir de l’argent, Poutrincourt reçut, en août 1612, la visite du courtisan René Le Coq de La Saussaye venu lui présenter une proposition d’ordre financier qui aurait résolu ses difficultés. Croyant que La Saussaye agissait pour le compte des Jésuites, Poutrincourt accepta la proposition et, en conséquence, conclut un accord aux termes duquel il empruntait de l’argent pour acquitter sa quote-part de l’armement d’un navire et de l’envoi de La Saussaye à Port-Royal avec des approvisionnements. Dans une lettre qu’il écrivit plus tard à Lescarbot, Poutrincourt expliqua que La Saussaye s’était retiré au dernier moment, et il prétendit que l’accord conclu avec La Saussaye n’était qu’un stratagème en vue de le ruiner et de le discréditer. Incapable de régler ses dettes, il fut jeté en prison. À sa libération, malade et découragé, il demanda la séparation légale d’avec sa femme afin de permettre à cette dernière de conserver l’argent et les biens qu’elle possédait encore. Dans l’intervalle, Mme de Guercheville avait acheté les terres de M. de Monts en Nouvelle-France : le titre de vice-roi du Canada passait à Henri de Bourbon, prince de Condé.

En 1613, l’intrépide Poutrincourt réussissait à former une association avec plusieurs armateurs de La Rochelle, notamment Georges et Macain, en leur promettant une part du commerce des fourrures qui se ferait dans la région de Port-Royal, dont il conservait la direction et, le 31 décembre 1613, il partit de nouveau pour Port-Royal. Il y arriva le 27 mars 1614 pour trouver le fort en ruines et les habitants mourant de faim, à la suite du raid du capitaine Argall, au mois de novembre précédent. Les documents indiquent qu’un moulin et quelques granges avaient échappé à la destruction, ainsi que la plus grande partie des champs ensemencés, mais cela ne suffisait pas à faire vivre alors la colonie. Poutrincourt ne pouvait que rentrer en France avec la plupart des colons. Il put aussi emporter assez de fourrures pour payer, et au delà, le coût du voyage. Poutrincourt cédait à son fils la propriété de toutes ses terres du Nouveau Monde et Biencourt resta en Acadie.

Il est ironique de constater que Poutrincourt, pacifique et désireux de consacrer sa vie à la mise en valeur de l’agriculture, périt de mort violente. Rentré en France alors que les désordres civils y renaissaient, il reçut de la reine l’ordre de reprendre Méry-sur-Seine, en Champagne. Percé de plusieurs balles, il mourut en décembre 1615, à l’âge de 58 ans. Les historiens ont donné diverses versions de sa mort, mais, d’après celle qui est généralement acceptée, Poutrincourt tomba alors qu’il s’efforçait d’empêcher son commandant en chef de recevoir la reddition de Méry-sur-Seine, dont il était gouverneur. Poutrincourt pensait que lui seul aurait dû prendre cette place. Il fut tué par des hommes de son propre parti. À ses côtés, se trouvait son fils Jacques, qui fut fait prisonnier.

Les historiens contemporains ont vu dans Poutrincourt un homme d’une grande énergie et d’un grand esprit d’entreprise. Pendant son séjour en Acadie, il avait essayé, grâce à son talent musical, à son érudition et à son goût très fin, de répandre l’amour du beau dans la petite colonie dont il était chargé. Pendant dix ans de sa vie, Poutrincourt lutta pour donner à la France un nouvel empire agricole. Ses efforts pour réaliser ce rêve appauvrirent sa famille et valurent à son nom honoré la disgrâce de l’emprisonnement. Si les affaires de la France avaient pris une autre tournure, il est probable que Poutrincourt aurait réalisé en Acadie ce que Champlain fit plus tard à Québec.

Poutrincourt fut inhumé en Champagne, où l’on a érigé un grand monument à sa mémoire.

En collaboration avec Huia G. Ryder

AN, H, 1964, lettre de Poutrincourt (Port-Royal), adressée aux prévôts, marchands et échevins de Paris.— Champlain, œuvres (Biggar).— Factum (1614).— JR (Thwaites), passim ; III : 21–283 et IV :7–117, la Relation de Biard de 1616.— Lescarbot, Histoire (Grant).— Mémoires des commissaires, I : 140, 145 ; Memorials of the English and French commissaries, I : 197, 201.— Purchas, Pilgrimes (1905–07), XIX : 213–216.— Biggar, Early trading companies, spécialement 261–270 et 292–294, où l’auteur discute l’objectivité des sources primaires.— Lucien Campeau, Autour de la Relation du P. Pierre Biard, RHAF, VI (1952–53) : 517–535.— Charlevoix, Histoire (Shea) : 1, III.— Huguet, Poutrincourt, biographie solidement documentée.— Parkman, Pioneers of France, (25th ed.) – B. Sulte, Poutrincourt en Acadie 1604–1623, MSRC, II (1884), sect. i : 31–50, une des premières études sur Poutrincourt, contenant, cependant, plusieurs erreurs.

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En collaboration avec Huia G. Ryder, « BIENCOURT DE POUTRINCOURT ET DE SAINT-JUST, JEAN DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 11 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/biencourt_de_poutrincourt_et_de_saint_just_jean_de_1F.html.

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Auteur de l'article:    En collaboration avec Huia G. Ryder
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1966
Année de la révision:    1986
Date de consultation:    11 oct. 2024