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MUSGRAVE, sir ANTHONY, administrateur colonial et auteur, né le 31 août 1828 à St John’s, Antigua, troisième des 11 enfants d’Anthony Musgrave et de Mary Harris Sheriff ; le 3 août 1854, il épousa Christiana Elizabeth Byam (décédée en 1859), et ils eurent deux enfants, puis, en 1870, Jeanie Lucinda Field ; décédé le 9 octobre 1888 à Brisbane, Queensland (Australie).
La famille d’Anthony Musgrave alla s’établir à Antigua au début du xixe siècle, et son grand-père ainsi que son père occupèrent des postes au sein de l’administration de cette colonie. Anthony Musgrave reçut une instruction « tout à fait orthodoxe » dans une école secondaire de l’île et une meilleure formation – selon son père – en Grande-Bretagne. De retour à Antigua, il fut nommé, le 14 septembre 1850, secrétaire particulier de Robert James Mackintosh, gouverneur en chef des îles Leeward. En avril 1851, il se rendit en Angleterre où il entreprit des études de droit à l’Inner Temple. Il les abandonna lorsque le duc de Newcastle, ministre des Colonies, l’informa officiellement, le 24 janvier 1854, qu’il avait été choisi au poste de secrétaire colonial d’Antigua. Il occupa ce poste de 1854 à 1860 et celui de président intérimaire de l’île Nevis de 1860 à 1861, puis devint, cette année-là, administrateur provisoire de l’île Saint-Vincent. Impressionné par « la compétence et le zèle » de Musgrave, le duc de Newcastle le nomma lieutenant-gouverneur de Saint-Vincent en 1862.
Musgrave apprit sa nomination au poste de gouverneur de Terre-Neuve le 12 septembre 1864 et arriva à St John’s le 5 octobre. Les vastes pouvoirs qu’il avait exercés à Nevis et à Saint-Vincent faisaient contraste avec ceux qu’il allait exercer en tant que gouverneur de Terre-Neuve, colonie disposant d’une population beaucoup plus nombreuse et d’un gouvernement pleinement responsable. Tant qu’il fut en poste, Musgrave ne cessa de soutenir que l’union des colonies de l’Amérique du Nord britannique constituait le remède aux graves problèmes économiques de Terre-Neuve, à l’indigence de ses habitants et aux dissensions civiles de l’île. Ce projet de confédération jouissait de l’appui du nouveau ministre des Colonies, Edward Cardwell, et, depuis le moment de son premier discours devant une chambre d’Assemblée circonspecte et indécise jusqu’à l’expiration de son mandat en 1869, Musgrave consacra ses énergies à la réalisation de ce projet. Mais il eut tôt fait de comprendre que la colonie n’allait pas se laisser entraîner précipitamment dans cette voie et il chercha à obtenir des appuis à la cause. En 1865, le nouveau premier ministre conservateur, Frederic Bowker Terrington Carter*, un protestant, succéda à Hugh William Hoyles et amena avec lui au gouvernement Ambrose Shea*, un catholique, à titre de secrétaire colonial. Carter et Shea avaient participé à titre de délégués à la conférence de Québec et soutenaient ardemment le projet de confédération ; Musgrave encouragea ces changements et pouvait croire que la formation de cette coalition laissait espérer que le projet serait approuvé après les élections prévues pour l’automne de la même année.
Toutefois, on ne discuta pas du projet de confédération au cours de la campagne précédant ces élections, car le gouvernement jugea qu’il était sage de se donner plus de temps pour convaincre les électeurs que l’union leur procurerait des avantages concrets en remédiant aux problèmes économiques de Terre-Neuve. En avril 1866, Musgrave fit savoir à Cardwell que la nouvelle chambre d’Assemblée était en faveur de la confédération mais que tout dépendrait des conditions d’admission ; cependant, il ne pouvait même pas persuader le gouvernement d’aborder cette question et encore moins d’examiner la possibilité d’envoyer des délégués à Londres avec ceux du Canada et des Maritimes. En février, il avait proposé à Cardwell de « serrer la vis » en menaçant de réduire les effectifs de la garnison navale de St John’s mais le ministère des Colonies avait eu la sagesse de ne pas tenir compte de cette suggestion, reconnaissant que c’était à la colonie elle-même qu’il revenait d’entreprendre des démarches en vue de son entrée dans la confédération. En outre, la question des droits de pêche accordés à la France avait encore une fois provoqué de l’irritation chez les diplomates anglais et français, et Downing Street craignait que l’arrivée d’un nouveau négociateur, dans le cas où Terre-Neuve se joindrait au Canada, ne vînt embrouiller davantage une affaire déjà complexe.
Déçu mais toujours optimiste, Musgrave se rendit à Ottawa en novembre 1867 pour assister à l’ouverture de la première session du nouveau parlement du dominion. Au cours de longues heures d’entretiens particuliers avec le gouverneur général du Canada, lord Monck*, et sir John Alexander Macdonald*, il formula les conditions d’entrée dans la Confédération que le Conseil exécutif et l’Assemblée de Terre-Neuve pouvaient accepter, selon lui. Toutefois, au terme d’une autre session de la chambre en mai 1868, ses efforts n’avaient encore produit aucun résultat. Attristé profondément par la perte de son fils au début de l’été, ainsi que par l’indécision manifestée par les fonctionnaires du ministère des Colonies et le gouvernement de Terre-Neuve, Musgrave prit congé et se rendit en Angleterre.
Pendant son séjour à Londres, Musgrave eut des conversations avec le nouveau ministre des Colonies, le duc de Buckingham, au sujet de la Confédération et des traités de pêche conclus avec la France. De retour à Terre-Neuve en décembre 1868, il était persuadé que l’Assemblée allait accepter l’union avec le Canada, et, estimant cette affaire virtuellement réglée, il aborda la question de son futur emploi avec Macdonald et le ministère des Colonies. Comme il savait que Frederick Seymour* arrivait à la fin de son mandat de gouverneur de la colonie de la Colombie-Britannique, il s’offrit à lui succéder. Seymour mourut le 10 juin 1869, et Musgrave obtint le poste immédiatement. Le ministère des Colonies lui confia la mission d’unir la colonie du Pacifique au Canada.
Musgrave rencontra à Halifax celui qui allait le remplacer à Terre-Neuve, Stephen John Hill*, et il lui déclara avec assurance que l’entrée de cette colonie dans le dominion s’avérait inévitable. Le projet avait rallié un plus grand nombre de partisans au cours de la dernière session de l’Assemblée, et devait être l’une des principales questions débattues aux élections de la fin de 1869. À l’issue de la campagne, toutefois, les partisans de l’union n’obtinrent que 9 sièges, tandis que les adversaires du projet en gagnèrent 21. Pour expliquer l’échec du mouvement en faveur du projet, on avança plusieurs motifs, tels que l’opposition implacable de la plupart des catholiques, la division chez les marchands et le ton passionné de la lutte menée par les adversaires de la Confédération. Le ministère des Colonies préféra en attribuer la faute non pas à des questions locales, à Musgrave ou à ses propres fonctionnaires, mais plutôt aux Canadiens, qui avaient, selon lui, montré trop d’empressement à faire nommer Musgrave en Colombie-Britannique.
Musgrave arriva en Colombie-Britannique le 23 août 1869 ; il voyagea de Halifax à New York puis à San Francisco en train, et de là se rendit à Victoria en bateau à vapeur. Il était le premier gouverneur à emprunter le chemin de fer pour se rendre en Colombie-Britannique, et, comme il avait le mandat d’unir la colonie au Canada, son voyage lui fit comprendre qu’une voie ferrée transcontinentale pouvait servir à forger ce lien. La Colombie-Britannique brûlait d’impatience d’accueillir le gouverneur, tout comme le ministre des Colonies, lord Granville, brûlait d’impatience de l’y envoyer, car c’était de mauvaise grâce qu’il avait confié le poste à un administrateur provisoire, Philip James Hankin. Les griefs s’accumulaient depuis longtemps, et les fonctionnaires du gouvernement montraient peu d’initiative. Peu rassurée quant à son avenir, la colonie attendait un dirigeant audacieux et un administrateur résolu.
Musgrave constata que les affaires urgentes qu’il devait régler provenaient dans une large mesure de l’administration négligente de Seymour. Lord Granville avait prié Musgrave de prêter une « grande attention » au fait que Seymour n’avait pas tenu compte de ses instructions pour établir les prévisions budgétaires de 1869 ; deux juges de la Cour suprême exerçaient leurs fonctions séparément dans la même juridiction ; des agents de la couronne se plaignaient de ce que les habitants de la colonie « comprenaient imparfaitement » la situation financière dans laquelle la colonie se trouvait ; il n’y avait pas de trésorier, mais seulement un commis « qui n’avait donné aucune garantie pour la bonne garde des deniers publics » ; la question des appointements du gouverneur n’avait jamais été réglée ; on n’avait pas répondu au ministre des Colonies qui avait demandé des renseignements sur les modifications apportées au système postal de la colonie. Contraint de remplir des tâches administratives de pure formalité à Terre-Neuve, Musgrave avait hâte de montrer son talent et entendait infléchir le cours des événements. Il passa les six premières semaines, ou presque, à visiter les principaux établissements de la terre ferme ; six mois après son arrivée dans la colonie, il avait résolu un grand nombre de problèmes. Désormais, il pouvait se consacrer entièrement à l’union de la colonie avec le Canada.
Une fois que Musgrave fut en poste en Colombie-Britannique, on lui fit savoir que lord Granville appuyait sans réserve l’incorporation de la colonie dans le dominion. Musgrave, quant à lui, n’avait pas besoin de se faire convaincre des avantages du régime fédéral, et son avenir au sein du service colonial dépendait largement du succès qu’il obtiendrait en Colombie-Britannique. Déjà, en parcourant la terre ferme, il avait noté que l’unanimité ne s’était pas faite sur l’entrée de la colonie dans la Confédération ; le gouvernement avait d’ailleurs montré peu d’enthousiasme pour le projet et, en février 1869, le Conseil législatif avait voté contre cette proposition. Musgrave n’en était pas moins résolu à faire parrainer le projet par le gouvernement et à enlever l’initiative de cette affaire aux individus, dont Amor De Cosmos*, qui faisaient campagne en faveur de l’union et se tenaient en rapport avec des fonctionnaires du Canada. Il se rendit compte aussi que pour vaincre la résistance de certains fonctionnaires et citoyens éminents, tels Henry Pering Pellew Crease*, Joseph William Trutch* et John Sebastian Helmcken*, il lui fallait s’assurer que les conditions de l’union offrent une protection suffisante aux membres de la fonction publique. Enfin, il estimait que, si le dominion garantissait la construction d’un chemin de fer menant en Colombie-Britannique, l’opposition et l’indifférence à l’égard de l’union feraient bientôt place à l’enthousiasme général de la population.
Même si une grave blessure à la jambe l’avait cloué au lit, Musgrave convoqua le Conseil exécutif presque tous les jours du 31 janvier 1870 jusqu’à la fin des deux premières semaines de février, pour discuter les conditions de l’entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération. Le 1er janvier, il avait désigné Helmcken et Robert William Weir Carrall* comme membres non officiels du conseil, permettant ainsi à deux conseillers législatifs de prendre part aux délibérations du Conseil exécutif. Lorsqu’on eut établi les conditions de l’union, Musgrave les proposa au Conseil législatif à la séance du 15 février ; il prit soin de souligner le fait qu’il n’entendait pas imposer la Confédération à la Colombie-Britannique sans avoir consulté au préalable la population. Il annonça son intention de modifier la constitution de la colonie en instituant un gouvernement représentatif par l’élection de la majorité des membres du Conseil législatif. De plus, il se déclara opposé à toute forme de gouvernement responsable : il estimait que ce régime était trop coûteux pour la colonie, et des gens tels que Crease et Helmcken se ralliaient volontiers à son opinion.
Sachant que ni l’appui du ministère des Colonies, ni ses propres efforts en vue de faire accepter l’entrée de la colonie dans la Confédération n’assureraient le soutien indéfectible des fonctionnaires gouvernementaux au sein du Conseil législatif, Musgrave entreprit de persuader Crease, Trutch et l’influent Helmcken du rôle important qu’ils pouvaient jouer en accordant un appui solide à la cause. Il prit Trutch comme confident ; il savait que Helmcken accepterait le principe de l’union si les conditions se révélaient alléchantes pour la Colombie-Britannique et, avant que le conseil ne se réunit, il put informer Crease qu’il tentait de lui obtenir un poste de juge. Le fait que ce dernier présenta le projet d’union et le soutint le premier devant le Conseil législatif témoigne éloquemment de l’influence que Musgrave pouvait exercer sur ses fonctionnaires. L’entrée dans la Confédération revêtait maintenant le caractère d’un projet légitime du gouvernement et la question se trouvait soustraite à l’initiative des agitateurs n’en faisant pas partie.
Le débat sur les conditions d’entrée mises de l’avant se déroula au Conseil législatif du 9 mars au 6 avril 1870. Elles furent adoptées avec certaines modifications, puis soumises au parlement canadien. Dans les lettres qu’il envoya au ministère des Colonies et à sir John Young*, gouverneur général du Canada, Musgrave affirma qu’on adopterait certainement en bloc les conditions convenues de part et d’autre, si le Canada pouvait garantir la construction d’un chemin de fer. Comme le débat relatif à la Confédération avait commencé à donner lieu à des demandes en faveur du gouvernement responsable, Musgrave estimait indispensable la promesse d’un chemin de fer de la part du Canada pour contenir l’essor du mouvement pour l’autonomie.
En raison de sa blessure à la jambe, Musgrave ne put se rendre à Ottawa pour négocier les conditions de l’union, mais il ne doutait pas que les gens qu’il avait choisis comme délégués, Trutch, Helmcken et Carrall, serviraient les meilleurs intérêts de la colonie. Vers la fin de juillet, il apprit que les négociations avaient donné des résultats heureux et il se félicita particulièrement de ce que le dominion s’engageât à entreprendre la construction d’un chemin de fer transcontinental. Lorsque la nouvelle lui parvint, le 14 octobre, que le ministère des Colonies approuvait les suggestions qu’il avait faites visant à modifier la constitution de la Colombie-Britannique, il publia aussitôt des décrets de convocation pour l’élection de 9 des 15 membres du nouveau Conseil législatif qui serait chargé d’accepter ou de refuser les conditions d’entrée dans la Confédération. Jusqu’à la tenue de la première réunion du conseil, Musgrave détint de vastes pouvoirs en vue de préparer les élections, et notamment le pouvoir de déterminer les conditions requises pour être électeur ou candidat, et celui d’établir les circonscriptions électorales. Il n’exigea des électeurs masculins que d’être en mesure de lire l’anglais et d’avoir résidé dans leur circonscription durant trois mois.
Les élections de 1870 ne portèrent pas tant sur la Confédération que sur la question du gouvernement responsable et sur la date à laquelle il devrait être institué. C’est pourquoi, dans le discours inaugural qu’il prononça le 5 janvier 1871 devant le nouveau Conseil législatif, Musgrave promit de présenter un projet de loi visant à mettre en place le système du gouvernement responsable, si le conseil acceptait les conditions de l’union qui avaient été proposées. Le 20 janvier, ces conditions furent adoptées, et Musgrave envoya Trutch à Ottawa puis à Londres pour conclure les derniers arrangements en vue de l’entrée officielle de la colonie dans le dominion. Soulagé par le dénouement de cette affaire, Musgrave prédit que cet événement précipiterait par la suite l’entrée de Terre-Neuve et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Comme l’instauration du gouvernement responsable n’allait pas tarder à devenir un fait accompli, Musgrave avait hâte qu’on mît par écrit les garanties qu’il avait données à ses fonctionnaires, dont l’appui à la Confédération s’était avéré indispensable à cet heureux aboutissement. Il présenta un projet de liste civile afin de donner un fondement juridique aux postes des fonctionnaires et d’assurer à ceux-ci un revenu plus élevé pour les protéger du « cumul de charges » qu’il considérait comme une des conséquences des plus néfastes du gouvernement responsable. Le projet de loi fut adopté, mais critiqué ainsi que le gouverneur, par les habitants de la colonie et par les gens du ministère des Colonies qui ne trouvaient pas convenable pour une « législature moribonde », comprenant en grande partie des membres nommés, d’augmenter les salaires.
Après les déceptions qu’il avait éprouvées à Terre-Neuve, où il avait travaillé sous la contrainte du gouvernement responsable et où il n’avait pu amener la colonie à entrer dans la Confédération, Musgrave parvenait à faire la preuve de ses talents d’administrateur ; en effet, moins de deux ans après son arrivée en Colombie-Britannique, celle-ci s’apprêtait à devenir la sixième province du Canada. Ses services lui valurent d’être nommé compagnon de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges le 12 avril 1871. Cependant, il avait hâte de quitter la colonie ; on lui offrit le poste de premier lieutenant-gouverneur de la province, mais il estima que le coût de la vie était trop élevé pour lui permettre de rester en Colombie-Britannique au salaire réduit qu’on lui proposait. De plus, il souffrait toujours des suites de sa blessure à la jambe et il désirait consulter des chirurgiens à Londres. En outre, sa femme, Jeanie Lucinda Field, était enceinte, et il voulait éviter de traverser les Rocheuses et l’Atlantique en hiver. Le 25 juillet 1871, il quitta la colonie avant le retour de Joseph Trutch, qui allait le remplacer et devenir le premier lieutenant-gouverneur de la province.
Musgrave continua d’occuper des postes importants comme ceux de gouverneur du Natal (1872–1873), de l’Australie-Méridionale (1873–1877), de la Jamaïque (1877–1883) et du Queensland (1885–1888), où il mourut au milieu d’un violent débat constitutionnel portant sur le principe de la suprématie d’un gouvernement responsable. En Australie-Méridionale et au Queensland, où le gouvernement était doté de la pleine responsabilité, il avait pu disposer de plus de moments de loisir et avait fait connaître ses vues sur diverses questions économiques dans des périodiques et des brochures. Par la suite, certains de ses écrits furent révisés et publiés en un volume intitulé Studies in political economy. En 1875, pour souligner encore une fois sa brillante carrière dans le service colonial, on l’avait nommé chevalier commandeur de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges.
Anthony Musgrave est l’auteur de Studies in political economy (Londres, 1875 ; réimpr., New York, 1968).
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Kent M. Haworth, « MUSGRAVE, sir ANTHONY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 3 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/musgrave_anthony_11F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/musgrave_anthony_11F.html |
Auteur de l'article: | Kent M. Haworth |
Titre de l'article: | MUSGRAVE, sir ANTHONY |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1982 |
Année de la révision: | 1982 |
Date de consultation: | 3 déc. 2024 |