HARDY, ARTHUR STURGIS, avocat et homme politique, né le 14 décembre 1837 à Mount Pleasant, Haut-Canada, fils de Russell Hardy et de Juletta Sturgis ; le 19 janvier 1870, il épousa Mary Morrison, fille de Joseph Curran Morrison*, et ils eurent trois fils et une fille ; décédé le 13 juin 1901 à Toronto.

Les Hardy et les Sturgis furent parmi les premiers colons blancs du comté de Brant. Russell Hardy était cultivateur, quoique pendant de brèves périodes, il ait tenu un magasin général à Mount Pleasant, puis à Brantford, non loin de là. Son fils Arthur fit des études solides : il fréquenta l’école privée du révérend W. W. Nelles à Mount Pleasant, la Brantford Grammar School et la Rockwood Academy de William Wetherald*. Une fois sa scolarité terminée, il fit son stage de droit chez son oncle Henry A. Hardy, à Brantford, puis au cabinet de Robert Alexander Harrison* à Toronto. Il devint solicitor en 1861 et fut admis au barreau en 1865. Il exerça d’abord avec son oncle, mais en 1867, il ouvrit son propre cabinet à Brantford. Ses affaires allaient bien : dans la région, on le tenait pour un bon avocat, tant au civil qu’au criminel. Il devint conseiller juridique de la municipalité de Brantford en 1867, conseiller de la Law Society of Upper Canada en 1875 et conseiller de la reine l’année suivante.

Pendant qu’il faisait son stage de droit à Toronto, Hardy avait acquis de l’expérience politique en travaillant dans les comités d’élections de George Brown*. À son retour à Brantford, il milita dans la Reform Association de la localité. Proposé comme candidat libéral dans la circonscription de Brant North en prévision des élections fédérales de 1872, il refusa de se présenter en invoquant son travail, mais l’année suivante, après qu’Edmund Burke Wood* eut quitté le siège de Brant South à l’Assemblée législative, il remporta l’élection partielle.

Hardy ne tarda pas à se faire une réputation sur la scène politique provinciale. Travailleur infatigable, juriste compétent, argumentateur résolu (quoique, par moments, ses raisonnements aient été plus vicieux que logiques), il accéda au cabinet à titre de secrétaire de la province le 19 mars 1877. Il ne quitta ce poste que le 18 janvier 1889, pour occuper celui de commissaire des Terres de la couronne. En ces deux qualités, non seulement contribua-t-il largement au palmarès législatif du gouvernement d’Oliver Mowat (on lui attribue la présentation de 150 projets de loi publics et privés, dont bon nombre d’amendements), mais en plus, il s’occupa des détails de politicaillerie parfois désagréables qui furent si essentiels au long règne de son parti. Pour le Mail de Toronto, il était « la mégère du parti », qui « se charge[ait] invariablement de la plus grande part des basses besognes ».

À la vérité, Hardy devait déployer plus de talents que le Mail n’était prêt à lui en concéder. À titre de secrétaire de la province, il présenta ou appliqua bon nombre des mesures que Mowat promut afin de centraliser l’autorité et le pouvoir au sein du gouvernement provincial. Le Liquor Licence Act de 1876, présenté par Adam Crooks*, en était un exemple de toute première importance. En retirant la responsabilité des permis d’alcool aux conseils municipaux, cette loi avait permis au gouvernement libéral d’avoir la haute main sur ce qui avait longtemps été l’un des principaux lubrifiants de la machine conservatrice. Hardy veillait à l’application de la loi en consultant aussi bien les mouvements de tempérance que les vendeurs d’alcool, sans s’aliéner ni satisfaire pleinement ni les uns ni les autres, semble-t-il, et il en augmenta progressivement la sévérité en 1881, en 1884 et en 1886. Cependant, il savait bien que, en dernière instance, cette loi était un outil politique. En septembre 1877, donc peu de temps après être devenu secrétaire de la province, il envoya la « police du whisky » dans sa propre circonscription afin de faire appliquer la loi Dunkin, en vertu de laquelle les électeurs de Brant avaient opté pour la prohibition. Qu’ils aient détenu ou non un permis, les « épiciers des bas quartiers », hôteliers et tenanciers de saloon de Brantford avaient l’habitude de rassembler les électeurs les jours de scrutin et de leur « payer la traite », ce qui, en général, avait pour résultat de donner la majorité aux conservateurs dans les bureaux de vote de la ville. Les inspecteurs portèrent plus d’une centaine d’accusations, et une foule en colère les expulsa de Brantford avant même que les accusés aient pu être traduits en justice. Après cette flambée de violence, Hardy offrit un compromis : il réduirait les accusations si les accusés plaidaient coupable. De toute façon, il avait atteint son but : il avait montré qu’il était capable de harceler les favoris de ses adversaires politiques. Dans toute la province, la loi sur les permis d’alcool se révéla un bon instrument partisan.

Toujours à titre de secrétaire de la province, Hardy fut à l’origine d’autres mesures qui mirent le gouvernement en meilleure position de dispenser des faveurs. Sa loi de réforme de la fonction publique, en 1878, uniformisa l’organisation des départements de la province et les conditions d’emploi, ce qui constituait une première étape vers la gestion des nominations gouvernementales. En 1882, il présenta le projet de loi créant un bureau de santé permanent, qui nécessitait la nomination de toute une nouvelle catégorie d’inspecteurs provinciaux, et choisit le premier secrétaire de l’organisme, Peter Henderson Bryce*. Il nomma aussi une variété d’autres fonctionnaires qui pourraient tous user de leur pouvoir pour récompenser les fidèles serviteurs du parti.

À titre de commissaire des Terres de la couronne, de 1889 à 1896, Hardy administra la vente des concessions forestières, surtout dans le Nord. À cette source de revenu, la plus importante du gouvernement Mowat, il tenta d’en ajouter une nouvelle, les mines, mais il ne parvint pas à en tirer des recettes substantielles. À la fin des années 1880 et au début des années 1890, l’industrie minière n’était guère développée, quoique, dès 1891, Hardy ait cru que le nickel était en train de devenir assez rentable [V. Samuel J. Ritchie] pour « rapporter un revenu [...] qui écartera[it] le cauchemar de l’imposition directe ». En 1890, la commission royale sur les ressources minières recommanda des formules de mise en valeur qui favorisaient l’industrie, mais dans le projet de loi qu’il présenta l’année suivante, Hardy ne reprenait que ce qui avait trait à un bureau des mines qui diffuserait de l’information sur les ressources et les techniques. La commission avait suggéré que le gouvernement renonce à percevoir des redevances et vende les terrains miniers au lieu de les louer, mais le gouvernement ne retint pas cette idée. Voyant les charges que le projet de loi leur imposerait, les promoteurs miniers, dont James Conmee*, député libéral d’Algoma West à l’Assemblée législative, se mobilisèrent et en obtinrent la réduction.

Étant donné l’apport financier que représentaient les terres de la couronne, Hardy avait une attitude ambivalente à l’égard de la conservation des forêts. D’une part, ce fut lui qui, à titre de commissaire, présida à la création des premiers parcs naturels de la province, le parc Algonquin en 1893 [V. Alexander Kirkwood] et le parc Rondeau en 1894. D’autre part, lorsque l’opposition réclamait une politique de reboisement, il remettait la chose à plus tard en raison du coût et affirmait que l’Ontario avait des réserves de bois pour un siècle.

En 1896, Mowat quitta le poste de premier ministre. Le 21 juillet, Hardy, en qualité de doyen du cabinet, lui succéda et assuma aussi la fonction de procureur général. Il avait hésité avant d’accepter. Diabétique et âgé de 58 ans, il savait que sa santé était précaire, mais comme il l’avouait à John Stephen Willison* : « vous savez combien il est difficile, dans ce monde pourri, de laisser passer les honneurs ». Conscient de sa faiblesse, il comptait beaucoup sur son ministre de l’Éducation, George William Ross*. Au début, il appelait son ministère « le gouvernement Hardy–Ross », mais l’opposition ayant critiqué « cette chose bicéphale », il laissa tomber ce nom.

Le gouvernement Hardy ne dura que le temps de quatre sessions parlementaires, jusqu’à l’automne de 1899. De toutes ses lois, celle qui eut le plus de répercussions et suscita le plus de controverses fut celle qui faisait de la transformation sur place des matières premières un principe de la politique provinciale en matière de richesses naturelles. En décembre 1897, Hardy présenta une modification à l’Acte pour pourvoir à la vente et à une meilleure administration des bois qui se trouvent sur les terres publiques de 1849, qui exigeait que, à compter du 30 avril 1898, tout le pin abattu sur des concessions des terres de la couronne passe par les scieries canadiennes. Le gouvernement réagissait ainsi, sans grand enthousiasme, aux protestations que l’Ontario Lumbermen’s Association avait élevées contre le tarif Dingley de 1897, qui imposait des droits restrictifs sur l’entrée du bois d’œuvre aux États-Unis mais non sur le bois en grumes [V. John Bertram]. En défendant le capital et les emplois des scieries de l’Ontario, Hardy remporta plus de succès politique qu’il ne l’avait prévu, mais il s’attendait bien que les milieux d’affaires américains et le gouvernement fédéral réagiraient.

Les entrepreneurs forestiers du Michigan firent pression sur le gouvernement du Canada et convainquirent le secrétaire d’État des États-Unis d’intercéder en leur faveur auprès de l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington. L’Ontario, affirmaient-ils, avait rompu ses contrats avec eux en imposant de nouveaux règlements. En outre, ils prétendaient que la loi empiétait sur la compétence fédérale en matière de commerce et que le gouvernement du Canada devait donc refuser de la reconnaître. Le gouvernement libéral de sir Wilfrid Laurier* écarta l’argument constitutionnel ; comme Hardy, il estimait que la province était libre d’énoncer les règlements de son choix sur les terres de la couronne de son territoire. En même temps, le secrétaire d’État de Laurier, Richard William Scott*, prévint Hardy que la possibilité de ne pas reconnaître la loi pourrait être évoquée au moment de négocier un traité de réciprocité. Laurier, qui espérait désamorcer les pressions américaines, voulait que Hardy accepte au moins de soumettre la loi aux tribunaux afin qu’ils se prononcent sur l’accusation de rupture de contrat. Hardy refusa carrément les deux suggestions. Comme les élections provinciales approchaient, la loi était trop importante politiquement.

La coexistence de gouvernements libéraux à Ottawa et à Toronto après 1896 compliquait la tâche de Hardy, car chacun escomptait que l’autre l’aiderait à contenir les situations politiques difficiles. Par exemple, en 1896, voyant que l’abolition du financement public des écoles catholiques au Manitoba [V. Thomas Greenway] risquait de détourner une partie des électeurs catholiques du Parti libéral, Laurier pressa Hardy de rassurer les catholiques francophones de la province en nommant leur porte-parole, François-Eugène-Alfred Évanturel, à la présidence de la Chambre, sinon au Cabinet. Étant donné les rivalités qui existaient dans son caucus, Hardy hésita avant de confier la présidence à Évanturel. En retour, il s’attendait que le gouvernement Laurier dispenserait plus de faveurs (places ou honneurs) aux catholiques de l’Ontario, mais la générosité du gouvernement fédéral n’était pas à la mesure de ses espérances, et il s’en plaignit.

Aux élections de 1898, le mécontentement des catholiques préoccupait encore Hardy. En centrant sa campagne sur le thème « 26 ans de législation progressiste et de gouvernement honnête », il espérait regagner l’appui traditionnel des fermiers, que Mowat avait perdu au profit des Patrons of Industry en 1894 [V. George Weston Wrigley]. Il remporta 51 sièges, ce qui lui donnait une majorité de seulement 7. Les conservateurs, sous la direction de James Pliny Whitney*, firent des gains remarquables et augmentèrent de 16 le nombre de leurs sièges. Hardy fit le bilan suivant : certes, son parti avait recueilli la moitié des suffrages qui allaient naguère aux Patrons of Industry et aux candidats indépendants, mais les conservateurs, outre qu’ils avaient recueilli l’autre moitié, avaient fait des progrès auprès des catholiques, comptaient de solides appuis chez les vendeurs d’alcool et, surtout, avaient obtenu plus de votes que les libéraux chez les « nouveaux » électeurs urbains, particulièrement « la lie des villes et des agglomérations rurales ».

Les résultats du scrutin surprirent les deux partis. Hardy voulu déclencher d’autres élections, mais ses ministres l’en dissuadèrent. Les conservateurs estimaient qu’avec plus d’argent, ils auraient pu renverser la situation. Whitney, voyant la victoire si proche, refusa de se plier à la convention qui voulait que son parti renonce à une contestation d’élection pour que les libéraux renoncent à une autre. En conséquence, les deux partis contestèrent les résultats de 65 des 94 sièges. Les conservateurs eurent la bonne idée de faire valoir que les constables spéciaux engagés par le gouvernement – plusieurs milliers en tout – pour surveiller les bureaux de scrutin avaient contrevenu à la loi électorale en votant. Advenant l’annulation de ces suffrages, plusieurs circonscriptions risquaient de passer aux conservateurs.

Sur l’avis de Mowat, alors lieutenant-gouverneur de l’Ontario, Hardy soumit la question à la Cour d’appel, qui refusa de l’examiner pendant ses vacances d’été. Au lieu d’attendre, le premier ministre convoqua l’Assemblée avant la date prévue sous prétexte de régler d’autres affaires pressantes. Au début, il envisagea d’adopter un projet de loi rétroactive qui reconnaîtrait les votes des constables. Mais il changea d’avis, et la Chambre adopta un projet de loi qui confiait l’étude de la question au tribunal en précisant que, si les suffrages étaient déclarés illégaux, il y aurait des élections partielles. En septembre, le tribunal affirma que les constables avaient le droit de voter, ce qui fit perdre tout intérêt pratique à la loi électorale.

Hardy continua tout de même de s’inquiéter de sa faible majorité, car des contestations d’élections devant les tribunaux, un décès, une démission et une nomination au cabinet exigèrent la tenue de dix élections complémentaires à la fin de 1898 et au début de 1899. Étant donné que l’état-major libéral avait attribué en grande partie à un manque d’organisation les piètres résultats du parti aux élections générales, Hardy demanda à l’ancien organisateur de Mowat, William Thomas Rochester Preston*, de revenir en politique pour diriger les campagnes des élections partielles. Comme il le dit à Laurier, Preston pouvait « saisir et secouer tout le pays [...] mieux qu’aucune demi-douzaine d’hommes de [sa] connaissance ». Effectivement, il fit gagner les candidats libéraux dans huit circonscriptions.

Bientôt cependant, des accusations de corruption vinrent assombrir ces victoires. Les conservateurs révélèrent que dans Ontario South, où John Dryden avait été réélu, et dans Elgin West, où Donald Macnish l’avait emporté, l’organisation de Preston avait engagé des gens pour les faire voter sous des noms d’emprunt et utilisé de faux scrutateurs pour tripoter les votes. Plusieurs des personnes impliquées, outre qu’elles avaient travaillé pour l’organisation libérale, étaient au service du gouvernement. Whitney exploita l’affaire à fond. Preston eut beau nier sa culpabilité, les initiés au sein du Parti libéral, dont John Stephen Willison et David Mills, étaient convaincus, comme le disait ce dernier, que la fraude était l’une « des nouvelles méthodes de combat en politique ». Personne n’attaquait Hardy personnellement, mais on reprochait à son gouvernement d’avoir toléré pareilles pratiques.

Après avoir fait la campagne de 1898 et s’être efforcé de limiter les dégâts de l’affaire des constables et des scandales des élections complémentaires, Hardy était au bout de ses forces. Sur le conseil de son médecin, il abandonna le poste de premier ministre le 20 octobre 1899, démissionna de son siège et accepta une sinécure à l’Osgoode Hall de Toronto : commis du greffe et greffier en matières successorales. C’était bien modeste après une carrière si prestigieuse, mais son état de santé ne lui permettait pas d’avoir une charge plus exigeante ou mieux payée. Jusqu’au moment où ses amis, dont Willison et George Albertus Cox*, constituèrent pour lui un fonds de retraite de 20 000 $, sa sécurité financière lui causa des inquiétudes. De même, les événements qui avaient précédé son départ de la scène publique pesaient lourdement sur son moral. À son insu, un de ses fils et son frère Alexander David pressèrent Willison de demander à Laurier d’obtenir pour lui un titre de chevalier. Il en avait déjà été question en 1897, mais, connaissant les penchants démocrates de ses électeurs ruraux, Hardy prévoyait que cet honneur nuirait à sa carrière politique et avait informé Laurier qu’il le refuserait. L’offre ne fut pas renouvelée. Hardy mourut à Toronto en 1901 des suites d’une appendicectomie. De confession anglicane, il fut inhumé selon le rituel maçonnique au Greenwood Cemetery de Brantford.

La réputation d’Arthur Sturgis Hardy a été ternie par la corruption électorale qui a marqué son mandat et par le long déclin que son parti a connu ensuite. Pourtant, si les libéraux ontariens ont éprouvé des difficultés, elles sont davantage attribuables aux changements économiques et démographiques qu’à la soudaine répulsion de la population pour ce qui avait longtemps été une pratique courante en politique. Lorsqu’on fait le bilan de la carrière de Hardy, il faut plutôt retenir sa contribution à la longévité du libéralisme de Mowat, et surtout ne pas oublier le rôle qu’il a joué dans la mise sur pied de la machine du parti et dans l’administration d’une politique douanière qui exploitait les richesses naturelles du Nord au profit de toutes les régions de la province. Le parlementaire fictif de Queen’s Park inventé par le Grip, Orlando Q. Guffy, comprenait quel rôle cet homme politique dur et terre à terre jouait dans l’entourage de Mowat : « Plus il est vil, jouant aux cartes, jurant et payant à boire à des inconnus assoiffés, plus la vertu de Mowat brille par contraste. » Ces deux personnages se complétaient. Quand Mowat quitta la scène, le libéralisme ontarien perdit son vernis de moralité.

David G. Burley

Les publications officielles de Hardy pour le département du procureur général de l’Ontario comprennent In the matter of the correspondence of Michigan lumbermen respecting timber licenses and their manufacturing conditions imposed by regulations and the act 61 Vict., cap. 9, Ontario statutes [...] ([Toronto ?, 1898]) et Meeting of the Ontario Legislature : memorandum by the attorney general to the lieutenant governor in council ; submitted juill. 12, 1898 ([Toronto, 1898]).

AN, MG 26, G ; MG 27, II, Dl4 ; MG 30, D29.— AO, F 4 ; RG 53, Ser.20, reg. 1 : 4.— Daily Courier (Brantford, Ontario), 27 déc. 1886, 21 mai 1890.— Daily Expositor (Brantford), 14, 21 sept., 28 nov. 1877, 15 mars 1878, 6 juin 1879, 7 mars 1883, 24, 29 déc. 1886, 6 juin 1890, 7 déc. 1900.— C. R. W. Biggar, Sir Oliver Mowat [...] a biographical sketch (2 vol., Toronto, 1905).— Charlesworth, Candid chronicles.— A. M. Evans, Sir Oliver Mowat (Toronto, 1992).— C. W. Humphries, « Honest enough to be bold » : the life and times of Sir James Pliny Whitney (Toronto, 1985).— Nelles, Politics of development.— Ontario, record of the Liberal government : 26 years of progressive legislation and honest administration, 1872–1898 (Toronto, 1898).— F. D. Reville, History of the county of Brant (2 vol., Brantford, 1920).— Joseph Schull, Ontario since 1867 (Toronto, 1978).— D. O. Trevor, « Arthur S. Hardy and Ontario politics, 1896–1899 » (thèse de m.a., Univ. of Guelph, Ontario, 1973).— Willison, Reminiscences.

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David G. Burley, « HARDY, ARTHUR STURGIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/hardy_arthur_sturgis_13F.html.

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Auteur de l'article:    David G. Burley
Titre de l'article:    HARDY, ARTHUR STURGIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
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