- Sir George-Étienne Cartier
- Les années de formation
- Les rébellions des patriotes (1837—1838) : « J’étais des vôtres »
- Le temps des retours : Cartier au lendemain des rébellions (1839—1848)
- Cartier et l’Union : forces et limites d’un régime (1848—1867)
- Cartier : l’homme fort du Canada-Est (1851—1867)
- L’organisation du nouveau Canada (1867—1873)
- Cartier dans l’histoire
L’autorité de Cartier

Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
George-Étienne Cartier a la réputation d’employer un style autoritaire pour arriver à ses fins. Selon son biographe :
C’était un grand travailleur, un volontaire et un homme sûr de lui-même, presque suffisant. C’était un chef qui imposait assez brutalement sa volonté.
Le juge et parlementaire Louis-Victor Sicotte, dont voici un extrait de la biographie, se montre critique envers Cartier :
Mais Sicotte n’est pas pour autant converti au parti [libéral-conservateur]. Ainsi, ses lettres à Hector-Louis
Après avoir remis en question la loyauté de Cartier envers les Canadiens français, le juge et parlementaire Thomas-Jean-Jacques Loranger subit sa riposte :
[…] le 16 mai 1860 : alors qu’on discutait un projet de loi relatif aux bureaux d’enregistrement, Loranger accusa le chef du gouvernement de vouloir angliciser ses compatriotes. Cartier se fâcha et demanda à Loranger s’il savait à quel point il avait dû lutter contre certains préjugés et travailler pour réaliser une foule de mesures favorables aux Canadiens français.
En d’autres circonstances, Cartier use notamment de son autorité en faisant nommer des amis ou des partisans à des postes clés. Inscrit dans les mœurs et les pratiques politiques de l’époque, le favoritisme profite à l’avocat Louis Bétournay :
De 1870 à novembre 1872, Bétournay fit partie du conseil municipal de Montréal. Il fut fait conseiller de la reine en 1872 et, le 31 octobre de la même année, il fut nommé, grâce à l’influence de son associé Cartier, juge puîné de la Cour du banc de la reine de la province du Manitoba nouvellement créée.
De plus amples informations sur l’autorité de Cartier se trouvent dans les listes de biographies suivantes.